lundi 7 mai 2012

Avengers Assemble





Le moins que l'on puisse dire c'est que Marvel sait comment accrocher son public et le faire trépigner d'impatience pendant quelques années grâce aux solos des protagonistes Iron Man, Thor ou Captain America. La libération est arrivée fin avril 2012.

Les Avengers, c'est l'alliance de héros (Marvel) qui n'ont rien en commun (ou presque). Tony Stark aka Iron Man, Bruce Banner aka The Hulk, Natasha Romanoff aka Black Widow, Thor aka Thor, Steve Rogers aka Captain America et plus tard Clint Barton aka Hawkeye. Sacré brochette. Régale garantie.

Loki, demi-frère de Thor, n'a toujours pas digéré d'avoir été vaincu par le grand blond et son marteau et décide de forger une alliance avec des trucs bleu-dégoûtant pour envahir la Terre. Cela grâce au Tesseract que SHIELD et Nick Fury (le patron) ont récupéré et tentent de tirer profit. Le Tesseract, c'est un cube bleu à l'énergie hyper puissante vu dans Thor et qui permet de voyager d'un monde l'autre.

Ce premier Avengers est un film de mise en place du groupe. On retrouve brièvement chacun des univers des héros, récupérés par SHIELD pour sauver le monde. Les décors sont grandioses, et les effets spéciaux spectaculaires. On additionne les dollars à chaque scène. Le seul bémol, c'est une ressemblance trop grande à Transformers 3 pour la destruction de Manhattan. Ça aurait limite pu être le même film et ça, c'est moins bien. Il faut du spectacle d'accord, mais jusqu'où ira-ton dans la surenchère? N'empêche sinon qu'on rigole toujours autant grâce à Tony Stark notamment (« Legolas » m'a littéralement achevée, pour les 5 minutes suivantes), mais pas seulement. L'humour est bel et bien là et c'est ce qui fait la force de cette franchise Marvel, outre des personnages efficaces, comme toujours.

Côté détails, en vrac. SHIELD, c'est un peu Star Trek au niveau des uniformes. Je suis heureuse de voir enfin un peu de cohérence face à un héros-archer (bah oui, ça se recharge pas par miracle non plus...chose bien trop souvent oubliée). Loki – Hulk : un combat de verts. Même Jarvis était là! J'aime Loki, mais pas son casque. Est-ce qu'on s'étonne encore de l'irréalisme technologique? Nooon. Est-ce qu'on en veut encore? Ouiiii.


mercredi 2 mai 2012

Lock Out





En 2079, les prisons sont dans l'espace et expérimentent des traitements différents de la criminalité. Tous les criminels les plus dangereux sont regroupés sur une station appelée MS1 (Maximum Security1) où ils sont rayonnés dans des capsules, et sous un état de stase. En gros ils sont congelés, numérotés et archivés dans des rayons. Lors d'une mission humanitaire pour évaluer les dangers sanitaires et psychologiques de cette méthode, tout dérape. No way. Un prisonnier arrive à se libérer, à libérer ses 500 congénères et à prendre en otage la fille du président, qui en fait faisait partie de la-dite équipe. « Surprise! » Étonnant, non?

Guy Pearce est en très grande forme, toute musculature débordante du t-shirt et humour grinçant à souhait, dans ce film d'action et de science-fiction sans grande surprise mais tout à fait plaisant. Si en fait, il y avait tout de même une surprise, c'est que je m'attendais à beaucoup moins bien! Même si l'histoire est simple, la force du film reste Snow, l'ex-agent campé par Pearce. Le moins bien? Parce qu'il en faut un peu. La scène d'ouverture, un peu longue, bien que nécessaire pour mettre en place la sous-intrigue; suivi d'une course poursuite cette fois inutile digne d'un jeu vidéo. J'en avais presque mal aux yeux tellement les images de synthèses étaient flagrantes.

Les réalisateurs sont irlandais paraît-il, maintenant je comprends le choix des deux mutins principaux, qui ont des accents irlandais géniaux à couper au couteau. J'espère que vous irez le voir en VOST pour mieux comprendre.

lundi 30 avril 2012

Abraham Lincoln Vampire Hunter




L'auteur se met en scène dans l'introduction, où il rencontre un certain Henry qui le sollicite afin de rédiger la vraie biographie d'Abraham Lincoln à partir de journaux intimes. Seth n'était pas préparé pour ce qu'il va découvrir.

What follows nearly ruined my life.
What follows, at last, is the truth.
 - oui, bien sûr. Toujours penser à la mise en scène!

La biographie se divise en trois parties, l'enfance de « Abe » Lincoln, sa jeunesse de chasseur de vampire et enfin sa maturité de président. Tuer des vampires, c'est pour Abe assouvir sa soif de vengeance. Sa propre mère a été tuée par un vampire. Lors d'une chasse, il croisera sur sa route un certain Henry (le même, vous l'aurez deviné) qui malgré qu'il soit un vampire, le guidera, le formera, et le transformera en homme de main prêt à exterminer n'importe quel vampire désigné par Henry, qui lutte contre sa propre espèce.

Judge us not equally, Abraham.We may all deserve hell, but some of us deserve it sooner than others.

Sauf qu'un jour, le jeune Lincoln assiste à une scène décisive pour la suite: des esclaves achetés pour servir de repas à des vampires. A partir de là commencera le combat pour la libération des esclaves, pour l'extermination des vampires, jusqu'à la guerre civile.

Seth Grahame-Smith réussit avec Abraham Lincoln ce qu'il a échoué de faire avec Jane Austen: créer une œuvre originale qui tient un tant soit peu la route, le tout à mon avis parce qu'il ne s'attaque pas un texte classique. Même s'il est évident que c'est une fiction, ce n'est pas trop farfelu pour être ridicule. Il faut peut être oublier qu'Abraham Lincoln fut bien réel? Néanmoins Grahame-Smith sait captiver son lecteur. Le livre ne se lâche pas, ce qui prouve que ce n'est pas si mal que ça. Les puristes s'abstiendront, les curieux seront les bienvenues. Le seul reproche peut être serait que le mélange journaux et textes n'est pas heureux, et souvent mal utilisé. On se perd entre les écrits d'Abraham et l'analyse-histoire du biographe.

Une adaptation ciné devrait bientôt sortir également.  Trailer que voilà :


 

dimanche 29 avril 2012

Salmon Fishing in the Yemen




Décidément Ewan McGregor aime les poissons. Après Big Fish, voilà qu'on le retrouve dans une très belle aventure de saumons.

Salmon Fishing in the Yemen, c'est l'histoire d'un projet fou auquel personne ne croît à part son instigateur, le Sheikh Muhammed, milliardaire du Yémen. Il veut introduire la pêche au saumon au Yemen, ce qui est climatologiquement parlant impossible, mais théoriquement envisageable. Sa conseillère au Royaume-Uni, Harriet (Emily Blunt) s'efforcera de convaincre le Dr Alfred Jones (Ewan McGregor), spécialiste des poissons, de développer le projet. Il deviendra malgré lui consultant réticent pour ensuite adhérer complètement à la chose.

Cette aventure changera profondément les deux anglais qui s'investiront de plus en plus dans le projet. Le plus difficile sera pour Alfred d'avoir l'esprit ouvert et de croire en la foi du Sheikh. En d'autres termes, avoir la foi. C'est d'ailleurs le message et thème prépondérant de cette fable moderne.

Côté esthétique, les images sont simples. Côté écriture, les dialogues font mouches. C'est en d'autres termes une comédie britannique toute classique comme on en raffole. Mais au-delà de ça, Salmon Fishing in the Yemen ne peut que séduire par son honnêteté, par son humour, son charme indéniable ou par ses paysages anglais ou yéménites à faire rêver. Sans parler de l'accent de ce très cher Ewan!

Ce titre un peu absurde laisse la place à un film qui ne laisse pas de glace. Bien supérieur au téléfilm de l'après midi sur M6, Salmon Fishing ne fait pas dans le sentimentalisme guimauve, ni l'écologie activiste. C'est tout ce qu'il y a de meilleur dans une comédie intelligente. Encore un coup de cœur pour 2012.

Sortie française le 6 juin 2012 sous le titre Des saumons dans le désert.




dimanche 22 avril 2012

The Boleyn Inheritance




1539. Trois ans après l'exécution de sa deuxième femme Anne Boleyn, et deux après la mort en couches de Jane Seymour, Henry VIII est prêt à se remarier. Son choix se portera sur Anne de Clèves. Mais après un incident fâcheux qui blesse le roi dans son amour propre, elle devra affronter le rejet d'un souverain qui ne veut plus d'elle, préférant une de ses jeunes compagnes, Katherine Howard. Tout le monde connaît l'acharnement de cet homme quand il s'agit d'obtenir l'objet de son désir et c'est là que Anne devra faire preuve de courage. Le roman montre également Henry sous le charme de sa nouvelle reine et cinquième femme : Katherine qui a réussi une ascension vers la gloire et surtout la richesse.

Après la double vision des événements pour The Constant Princess, Philippa Gregory dévoile un nouveau procédé pour The Boleyn Inheritance en mêlant dans ce roman les voix de trois femmes très différentes. Les chapitres alternent les focalisations à la première personne pour que nous lecteurs vivions l'action au plus près de ses protagonistes. De plus nous avons accès aux pensées les plus intimes de ces femmes dont les des destins intimement liés ont pris des directions bien diverses.

La première, Jane Boleyn a connu toutes les reines d'Henry et a participé à la chute de sa belle-sœur Anne. Elle est montrée comme une manipulatrice à la botte du grand chef d'orchestre de la famille, le Duc de Norfolk. Prête à tout mais aussi fragile, elle est à la limite de la sanité après les épreuves qu'elle a vécues. Ses remarques constantes au sujet de son défunt mari et Anne Boleyn en sont les principaux indices. Cependant la forte redondance de ces remarques donnent une impression de lourdeur qui aurait pu être épargnée par la suppression de quelques pages. Cela rappelle The Constant Princess et la référence continuelle de Katherine à sa mère.

Anne de Clèves est l'étrangère qui rappelle Katherine d'Aragon mais qui ne peut ne serait-ce que l'égaler. Heureuse d'être libérée du joug de son frère, elle espère trouver en Angleterre une liberté dont elle n'a jamais pu rêver. Sous le charme du pays, elle ne parviendra pourtant pas à tomber sous le charme du roi maintenant âgé de 48 ans. Malgré la rigueur, la ténacité et le sens du devoir propres à ceux d'une reine, elle manquera de se forger une place à la cour, à cause d'une instruction incohérente avec la cour d'Henry et une culture qui l'éloigne et la dessert aux yeux du roi.

Enfin arrive Katherine Howard, parente des Boleyn, une jeune fille de seize ans qui ne pense qu'aux bijoux, aux belles toilettes et aux flirts. Elle parvient à séduire le roi et ce par vanité et vénalité. Ses pensées montrent à quelle point elle reste naïve (pour ne pas dire stupide) tout au long de son passage à la cour et surtout superficielle, comptant ses robes et ses bijoux à longueur de temps.

A nouveau The Boleyn Inheritance (L'héritage Boleyn en français, publié chez Archipoche) est un roman qui si lit d'une traite et est d'une grande qualité. Cette période à la fois terrifiante et fascinante de l'histoire anglo-saxonne y est pour beaucoup, ainsi que l'écriture simple et efficace de Philippa Gregory, auteur qui se renouvelle dans les procédés stylistiques de ses romans.

vendredi 13 avril 2012

Bel Ami




Pour commencer je vous avoue tout de suite que je n'ai jamais lu ce roman de Maupassant, c'est pourquoi ces quelques lignes ne s'intéresseront pas à l'adaptation mais je parlerai du film comme d'une seule entité et sans comparaison.

1890, Paris. George Duroy, ancien soldat, peine à survivre dans la capitale. Pourtant sa chance tourne lorsqu'il rencontre un ancien frère d'armes, Forrestier. Au nom du bon vieux temps, Forrestier amène George dans son cercle d'amis et lui offre par la même l'opportunité de se faire un nom, une réputation, et de l'argent. Tout ce que George recherche. Mais la fortune ne viendra pas d'elle-même. C'est par la séduction que George va la créer. Grâce à Forrestier, il rencontre trois femmes déterminantes pour sa carrière et sa vie. Elles sont toutes mariées, mais ce n'est pas franchement une fatalité dans ce Paris frivole.

Robert Pattinson joue ici un homme avide, ambiguë et rongé par des démons intérieurs, parfois violent, souvent libertin. Malheureusement, il lui manque la profondeur et le charisme pour interpréter un tel personnage. Il incarne un séducteur au regard vide et au sourire pseudo angélique qui n'attire pas du tout. Il ne réussit pas à paraître crédible, surtout au milieu de trois actrices confirmées qui affirment leurs statuts.

Uma Thurman est correcte, pardonnez moi je n'arrive pas à être plus élogieuse tant le jeu de cette actrice me déplaît, et ce depuis bien des années. Un jeu un peu trop affecté, un visage trop rigide, je n'accroche pas. Christina Ricci quant à elle mêle sa silhouette fragile et son visage jeune à une tolérance et ténacité impressionnante pour sa Clotilde. Elle peut paraître fade, mais c'est de loin la femme la plus simple et agréable du film. La bonne surprise c'est Kristin Scott Thomas qui outre son stoïcisme général se transforme peu à peu en femme obsessionnelle et ridicule.

La réalisation de Bel Ami est je trouve trop molle, avec de effets inutiles, notamment pour la musique qui sera des fois lourde et trop hitchcockienne alors qu'aucun suspense n'est présent. Les tensions en crescendo sont certes là mais l'effet n'est pas réussi. Le film se veut trop sombre et tragique mais ne parvient pas à convaincre.

Sortie française le 27 juin. En attendant, voici la bande annonce :



mardi 10 avril 2012

The Darling Strumpet






Le titre se traduirait par Un amour de courtisane, courtisane étant plus joli que prostituée à mon goût.

Encore à peine une enfant, Nell Gwynn décide qu'elle est assez grande pour quitter sa mère, une femme amère et violente. Mais comment subvenir à ses besoins dans le Londres de 1660 quand tout ce qu'elle a jamais fait est de vendre des huîtres à la sauvette? La solution qui tombe sous le sens pour elle est la prostitution. Elle essaye d'abord seule mais le métier s'avère plus dangereux qu'elle ne le pensait. Elle va alors rejoindre sa sœur Rose, prostituée dans le bordel de Mme Ross. C'est là qu'elle fera ses premières armes et qu'elle se bâtira une première réputation.

Pourtant ce sera bientôt le monde du spectacle qui attirera la darling strumpet comme l'appellera plus tard son « tuteur » libertin Rochester. Devenue vendeuse d'orange au théâtre, elle franchira une autre étape avec l'aide de ses amis de la troupe, pour devenir une actrice incontournable de la scène londonienne. C'est grâce à sa grande ambition et son charisme indéniable que la jeune Nell va faire tourner la tête des plus grands, et surtout celle du roi Charles II. De vendeuse d'huître à maîtresse du roi, de jeune fille à femme mûre, Gillian Bagwell retrace la vie de cette célèbre femme qui n'a pas eu une vie des plus simples. Les enjeux sociaux de l'époque sont également très bien présentés car Nell est une jeune femme qui a le plus souvent la tête sur les épaules et qui se doit d'être pragmatique.

Biographie romancée qui se veut la plus respectueuse possible, The Darling Strumpet est à la fois une œuvre touchante et documentaire; une fiction historique comme on les aime. De plus l'auteur a une écriture fluide et entraînante, édulcorée et précise (attention âmes sensibles), pour décrire et raconter la vie bien remplie de Nell Gwynn.

mardi 3 avril 2012

Wrath of the Titans




 
Le Choc des Titans s'était terminé sur Persée heureux et en ménage, c'est pourquoi on peut se demander ce que les scénaristes peuvent bien nous concocter pour ce deuxième opus. Celui-ci d'ailleurs placé sous le signe du feu. Du feu par ci, du feu par là. On voit rouge et les titans sont en colère, sauf qu'il n'y en a qu'un, Kronos, papounet de Zeus, Poséidon et Hadès. Le premier a conclu un pacte avec le rebelle de service (toujours aussi rabat-joie celui-là) pour capturer Zeus et pouvoir a nouveau détruire l'humanité. Tout un programme!

On enchaîne les trahisons, les alliances et les preuves de bravitude (j'assume, je l'ai adoré). Les frères, les fils et les cousins jouent à je t'aime-moi non plus pendant 1h40, moins les combats, donc allez, 40 minutes. La franchise « titans », c'est une histoire de famille en fait.

Il doit y avoir en tout et pour tout 5 blagues dans le film. Enfin « blagues », jeu de mot ou pichenette verbale devrait-on plutôt dire. Mais elles sont drôles. C'est déjà ça parce que sinon ils ont tout pompé à Harry Potter et les escaliers de Poudlard pour le labyrinthe. Au passage, qui dit labyrinthe, dit Minotaure : dès que quelque chose y ressemble de près ou de loin, on a droit à un gros taureau, faudrait arrêter un jour. Passons ensuite à l'emprunt de 300 et son fameux cri spartiate pour le cri des soldats d'Andromède la guerrière. Ahouuu (disent-ils d'une voix virile).

Quelques personnages sortent du lot, merci à leur interprètes : Andromède (Rosamund Pike), Agénor (Toby Kebbell) et LA réussite de ce film Bill Nighy, parce que Bill Nighy est génial et qu'on ne peut que aimer son personnage d'Héphaïstos.

Des épreuves et des grosses bestioles dégoûtantes, rien de nouveau sous le soleil. On reprend le même schéma que le premier avec le mode « quête » mais en moins intéressant parce que cette fois nous connaissons tous les personnages ou presque, donc plus d'histoire, de mythologie à découvrir et plus (trop) de surprise. Il y a également des séquences qui ne servent absolument à rien, à part à dépenser des millions en effets spéciaux. Mais ça on s'en doutait, une part du public vient pour ça. Moi je viens pour les hommes musclés en jupettes. Disons que ça se regarde quoi.

Mirror Mirror






Mirror Mirror on the wall, who's the fairest of them all?

Voilà une année placée sous le signe des contes de fées et de Blanche Neige en particulier, après la brillante série Once Upon a Time et avant le surprenant et attendu (même si ce n'est que par moi) Snow White and the Huntsman, Mirror Mirror revisite aussi le célèbre conte. Et quand je dis revisiter, je ne pèse pas mes mots. Les nains sont des voleurs à échasses, Snow se la joue Robin des Bois et on se croirait dans un pays mi-Narnia sous le règne de la Reine Blanche, mi-Alice au Pays des Merveilles sous le le règne de la Reine Rouge. Une bonne dose d'auto-dérision parcourt ce film (du moins on l'espère) tant les caricatures sont légions. Faut dire on rigole pas mal.

Le film commence sur Julia Roberts (the evil queen) qui nous raconte son histoire/l'histoire de Snow White via ce procédé à la mode qu'est l'animation. Joli, mais inutile dans le sens où nous connaissons cette histoire en long, en large et en travers. Mais apparemment il reste une diagonale à explorer, celle présentée par Tarsem le réalisateur qui par ailleurs laisse des pistes ouvertes qui nous laissent sur notre faim.

Alors, Snow s'échappe du château le temps de réaliser que sa belle-mère est vraiment une (biip) avec le peuple et voilà que la jeune veut faire la révolution. Mais comment? Tiens, pourquoi ne pas se rabattre sur le Prince sexy (mais stupide; bin oui c'est le prince, on va lui demander autre chose que d'être beau) pour l'aider dans la bataille. Mais ça, c'est sans compter sur la banqueroute de la Reine qui veut le Prince et son argent. Quelle femme vénale.

Dans tout ça, il faut dire que les acteurs principaux s'en tirent plutôt bien. Julia Roberts est méchante à souhait, et la jeune Lily Collins frêle et forte comme il se doit. Les nains sont géniaux, surtout celui en manque d'amour et quant au prince...j'en rigole encore.

Parlons des décors. Grandeur pour la Reine, décadence pour le peuple. On est d'accord. Outre l'irréalisme de tout l'univers, le plus drôle reste la neige. On est en hiver, il fait (normalement) froid mais le prince en caleçon (d'époque) et pied nus (vous comprendrez) peut se faire une marche de 5 kilomètres « à l'aise » sans gelures. Chapeau. Ensuite les nains et Snow se font un barbec au grand air (comme tout le monde en hiver!) et pour rejoindre le podium observez la neige type poudreuse qui miraculeusement dans les mains se transforme en boule bien compacte. La magie du cinéma me direz-vous.

Déjà que le film s'apprécie à demi-mesure, le générique de fin nous achève. Sans vouloir vous faire peur, je vous conseille de ne pas rester si vous ne voulez pas avoir un grand choc. Le réalisateur nous délivre un clip de la chanson du film grâce auquel je suis toujours sous le choc. De l'électro-bollywoodien haut en couleur qui fait vraiment peur. Hého, c'est un conte de fées! Bref, c'était Mirror Mirror.


Sortie française le 11 avril sous le titre Blanche Neige (aucune originalité)

dimanche 18 mars 2012

The Understudy




David Nicholls est l'auteur du roman nouvellement célèbre en France Un jour (One Day), qui est son troisième en fait. Avant ça, il a écrit Starter for Ten et, plus à propos aujourd'hui, The Understudy (la doublure), qui me fait dire que je dois me procurer Starter for Ten assez rapidement, One Day étant déjà sur l'étagère.

The Understudy, c'est l'histoire du tristement pas célèbre Stephen C. McQueen, à ne pas confondre avec le célèbre américain. Ce cher Stephen aime le cinéma, il aime jouer, il rythme sa vie avec des didascalies. Sauf que ses rôles de prédilections sont soit des écureuils chantant, soit des cadavres sur tables d'autopsies ou comme récemment la doublure au théâtre du 12è homme le plus sexy du monde Josh Harper. Oui, Stephen n'a pas de chance et attend son big break, le moment où il sera enfin sur le devant de la scène. Convié à l'anniversaire de la grande star Harper, Stephen rencontre sa femme, Nora. Sexy, drôle et pas très heureuse, elle trouvera en Stephen un allié de choc.

Comment faire pour faire comprendre à son ex-femme et sa fille de 7 ans que sa carrière d'acteur n'est pas une voie sans issue? Comment obtenir son big break? Comment ne pas trop tomber amoureux de la femme de la star? Autant de questions qui trouveront réponses dans ce roman hommage au cinéma à l'humour extraordinaire et au rythme soutenu. Les commentaires de Stephen sur sa vie, ses amours et ses emmerdes sont incroyablement percutants et intelligemment drôles. The Understudy se dévore et régale son lecteur. Pour peu que vous aimiez le cinéma et l'humour British, ce roman est fait pour vous! Il n'a pas encore été adapté au cinéma, mais je ne pouvais m'empêcher de visualiser l'excellentissime Simon Pegg dans le rôle Stephen qui serait tout bonnement parfait.

mardi 13 mars 2012

The Raven






Edgar Allan Poe est mort le 7 octobre 1849, la légende dit que les quelques jours qui ont précédés sa mort restent un mystère... d'où le film de James McTeigue qui imagine quels ont été ces derniers jours, à savoir œuvrer à démasquer un tueur en série qui s'inspire de ses histoires macabres pour commettre des atrocités et s'approcher de Poe, son idole.

Un début en dent de scie, qui oscille entre gore et mise en place du personnage de Poe et des meurtres. Le tout n'est pas très convaincant mais soit, attendons la suite. Sauf que à part utiliser l'univers de l'auteur américain, le film ne sort pas de l'ordinaire. On fait du neuf avec du vieux si on peut dire : prenez un auteur bien connu mais mystérieux, saupoudrez d'atmosphère victorienne bien glauque (oui, même dans le Baltimore du milieu 19è) avec un zeste de folie et voilà un thriller d'époque vaguement frais. Le thriller reste correct néanmoins, il n'est pas trop lent, on se laisse embarquer dans l'enquête et l'esthétique est plus qu'honorable.

John Cusack trop peu présent sur les écrans, ainsi que Luke Evans sont plutôt bien, même si on aurait aimé un petit quelque chose en plus. On peut rapprocher The Raven d'un From Hell qui était prometteur mais qui au final ne transcende pas. Pourtant il avait tout pour séduire. Le réalisateur ne lésine pas non plus sur le sang et les images parfois chocs qui lui ont valu un PG-15 ici en Angleterre.

Sortie française le 20 juin sous le titre L’Ombre du mal, et voici le trailer :

lundi 12 mars 2012

This Means War

LA CRITIQUE ÉCLAIR




Prenez deux agents secrets, deux belles gueules, qui se retrouvent à sortir avec la même fille. L'un est dragueur, et l'autre plutôt timide et le problème c'est qu'ils sont comme des frères, mais plus pour longtemps parce que leur devise sera « que le meilleur gagne ». 

La semi compétition prendra des allures de guerre ouverte entre nos deux compères. Merci au matériel haute technologie pour rendre la chose plus piquante. La belle Lauren aura un choix difficile à faire entre FDR le séducteur ou Tuck l'anglais timide (moi je choisis Tuck sans hésitation).

Mot d'ordre de ce divertissement : le second degré, du moins on l'espère ! La scène d'ouverture pour présenter nos deux gaillards est un sous Alias assez pathétique. On n'y croit pas une seconde, mais il fallait bien introduire le gros méchant allemand (à défaut d'un français). Bah oui un méchant, sinon c'est moins marrant d'avoir des agents secrets. Et il faut dire que cet aspect du film est quand même très ridicule. De l'accent à la façon dont Heinrich (of course) retrouve nos héros pour assouvir sa vengeance (normal!). 

Outre cela, le film est étonnamment drôle et on passe un bon moment si on ne cherche pas plus que ça car aussi bien l'intrigue que l'action ne volent pas bien haut. Pas non plus de performance haut niveau pour notre trio quoi que je trouve que Tom Hardy s'en sort plutôt pas mal.

Sortie en France le 21 mars sous le titre Target.

dimanche 11 mars 2012

The Best Exotic Marigold Hotel



The Best Exotic Marigold Hotel

...for the elderly and beautiful.

Ce film là sera dans le haut du classement de 2012. C'est une pure merveille pour ceux qui aiment l'atmosphère anglo-saxonne, et indienne par la même occasion.

Un groupe de séniors anglais, inconnus les uns pour les autres, se retrouvent en Inde alors qu'ils se rendent au Best Marigold Hotel. Tous viennent d'horizons bien différents et n'ont quasiment rien en commun, sauf une chose : devoir faire face au taudis qu'est l'hôtel et s'adapter à la vie en Inde avec le bruit, la pauvreté et la surpopulation. Pourtant ils ne sont pas venus là par hasard. Que ce soit par chagrin, problèmes financiers ou recherche d'amour, ils espèrent tous un nouveau départ en Inde.

Pour porter à l'écran ses pauvres ères à la recherche d'une nouvelle vie, rien moins que Judi Dench, Bill Nighy, Tom Wilkinson ou Maggie Smith pour n'en citer que quelques uns. Très encourageant! Ils livrent une performance simple et pudique pour des personnages qui ne sont en aucun cas des caricatures. Ma préférence va au personnage de Maggie Smith qui est à mourir de rire. Ensuite, qui dit Inde, dit forcément le jeune Dev Patel depuis le succès de Slumdog Millionnaire. Le jeune idéaliste aura bien du mal à réaliser ses projets pour l'hôtel et sa vie amoureuse. C'est là qu'entre en scène les enjeux du mariage arrangé en Inde.

Marigold Hotel, pour les intimes, est un film dont on ne peut que ressortir le sourire aux lèvres sans explication particulière. Le film alterne rires et larmes avec un dosage excellent. Outre des images fabuleuses, ce film n'est peut être pas à classer dans les chefs d'œuvres mais c'est néanmoins une comédie dramatique franchement réussie qui ravira tout spectateur, et ça c'est une certitude. On savoure les situations, les caractères de ces séniors et des dialogues hauts en couleurs de rigueur pour Jaipur.

N'oubliez pas que « Everything will be all right in the end... if it's not all right then it's not the end. »

Trailer en attendant le 9 mai 2012.


mardi 6 mars 2012

The Constant Princess






Premier volume de la grande série de Philippa Gregory sur les Tudor qui s'intéresse de près à la vie de Katherine, ou Catalina, infante d'Espagne. Belle-fille du roi Henry VII, épouse d'Arthur d'abord et future reine du roi Henry VIII.

Tout d'abord, The Constant Princess est un roman à titres. Princess of Wales, Infanta of Spain, wife of Arthur, Dowager Princess (titre de veuvage à la mort d'Arthur), Queen of England, autant de titres attribués à Katherine d'Aragon. Dès sa naissance ou presque Katherine est promise au trône d'Angleterre; toute son éducation s'est ainsi basée sur point. Le choc des cultures est pour le moins rude pour la jeune fille: il fait froid, les règles d'hygiène sont quasi inexistantes et les fruits et légumes sont dit mauvais pour la santé (ah ah!). A première vue ce n'est pas non plus le grand amour avec fiancé puis époux, Arthur. Heureusement cela change assez vite et nous voilà au cœur d'une histoire d'amour incroyablement touchante et prenante. Pas de spoiler ici si je vous dit que malheureusement ce sera de courte durée et que bientôt Arthur ne sera plus là. Vient alors une lourde promesse faite par Katherine : devenir reine à tout prix auprès de 'Harry', le petit frère... L'espagnole, fière et tenace, devra surmonter bien des épreuves pour enfin monter sur le trône. C'est ce que la suite du roman raconte. C'est là que je laisse la place à la prose de Philippa Gregory.

Le roman alterne une narration à la troisième personne, mais toujours ou presque du point de vue de Katherine qui est vraiment le cœur du roman, avec des parties à la première personne, celle de Katherine toujours, qui reprend en son for intérieur les événements passés en les commentant. Nous avons donc un mélange assez intéressant de focalisations qui ajoutent un petit plus à ce roman. Que dire du personnage principal? Il lui faudra beaucoup de temps pour devenir elle-même et non plus se baser sur un titre. Un nombre important de répétition également à travers le roman qui deviennent assez lourdes comme les appels à sa mère en Espagne, Arthur, ou encore à Dieu. Elle en devient agaçante même; son caractère fier est omniprésent dans le texte tout comme sa constance, sa ténacité face à l'adversité. Heureusement, la maturité prend le dessus et le personnage évolue.

Le roman ne quitte pas, ou très peu, tellement l'histoire est bien ficelée, et crédible qui plus est, bien que romanesque! Ce volume constitue une excellente mise en bouche pour toute la série de Gregory, et un soulagement face à ma légère déception de la lecture du cinquième volume, The Virgin's Lover.

Pour ceux qui ne se sentent pas le courage de lire en anglais, j'espère que ces volumes vont bientôt être traduit en français. Pour l'instant vous pouvez retrouver les deuxième et troisième en français, dû au succès de l'adaptation cinématographique avec Natalie Portman, Scarlett Johansson et Eric Bana. Les titres sont Deux sœurs pour un roi et L'héritage Boleyn.

lundi 5 mars 2012

Carnage




En quelques mots.

Un couple antagoniste (quoi que, mais aux styles différents) se rencontre après une altercation entre leurs fils. Le tout est relativement cordial et aurait pu le rester. Sauf que petit à petit le ton monte (Jodie Foster est super pointilleuse et revient sans arrêt sur le sujet de discorde) et monte, dans un crescendo subtil jusqu'à ce que l'entretien devienne des jouxtes verbales révélatrices. Les règlements de comptes volent et le spectateur se régale en savourant le popcorn tout en comptant les points.

« I believe in the god of carnage »

Polanski se fait un boulot facile avec une adaptation d'une pièce de théâtre. J'ai beaucoup aimé ce film sur la forme, par contre c'est sur le fond que j'ai des retenues. Les dialogues sont géniaux, les personnages névrosés comme on aime et les acteurs vraiment fantastiques. Jodie Foster bouillonne, Kate Winslet explose et Christoph Waltz est d'un cynisme parfait.

Le problème c'est qu'on a l'impression que Polanski a filmé la pièce de théâtre en temps réel. Faire la différence reste le challenge des adaptations théâtrales. Carnage, c'est un peu trop de théâtre et trop peu de cinéma. Style voulu? Très certainement. Ça reste un huis-clos tout de même.

dimanche 4 mars 2012

War Horse

Réaction à chaud.



Pas une grande réussite de Spielberg (mais est-il un si bon réalisateur que ça, sera toujours un grand débat pour moi) que ce War Horse au sentimentalisme exacerbé. Une histoire qui dès le départ veut vous faire pleurer toutes les larmes de votre corps grâce à une bande son redondante et trop marquée, des dialogues/commentaires sur le courage, la bravoure et j'en passe du héros, sans parler des trémolos forcés dans la voix en veux-tu en voilà. Tout ce qui fait recette. Au bout de 20 minutes j'ai déjà dépassé mon seuil de tolérance.

La musique est outrageusement inspirée de Docteur Quinn, femme médecin, au point de m'attendre à la voir débarquer d'une scène à l'autre à bord de son train. Quand la mélodie revient toutes les 10 minutes je vous laisse imaginer mon état de nervosité au bout des 2h26 de pellicule. John Williams, que vous est-il arrivé vous qui êtes un si grand bonhomme dans le milieu? Preuves à l'appui ci-dessous.

Pour nous sortir de grands acteurs il est fort mais pour faire dans l'original on repassera. Le film est bourré de clichés familiaux, encore pour nous tirer la larmichette. Ah mais je viens de comprendre, c'est une production Disney. On veut tuer le cheval mais non le gamin fait tout pour l'empêcher. Tout le village se ramène pour le narguer et le meilleur : la pluie, rien de tel pour augmenter le dramatisme d'une scène. Je pourrai continuer longtemps mais je risque de me faire des ennemis...

Ensuite la guerre vu par les chevaux, j'admets c'est horrible, appelons Brigitte Bardot et Eve Angeli ! 


Donc pour la musique. Clip 1 : Dr Quinn, les premières secondes suffisent pour vous faire une idée de la mélodie, ne vous torturez pas non plus j'en serai désolée. Clip 2 : BO de War Horse, là il faut attendre un peu plus (0:40).




















C'est moi ou je me suis fait un trip 90s toute seule ?

The Vow



The Vow est un drame romantique dont la sortie programmée le jour de la Saint-Valentin au Royaume-Uni était un tour de force commercial de la part des annonceurs. La séance était composée principalement de couples, avec une ou deux roses rouges parsemées dans la salle. How cliché. Et puis il y avait moi, qui me fait une sortie Saint-Valentin toute seule; et puis ça valait le coup!

Paige et Leo (Rachel McAdams et Channing Tatum) sont mariés et heureux, sauf qu'un accident plonge Paige dans le coma (ta ceinture! On ne le répétera jamais assez). A son réveil, elle ne se souvient plus de son mari. Pour elle, elle est encore fiancée à Jeremy (Scott Speedman) et sur les bancs de la fac de droit, une toute autre vie qu'elle avait décidé d'abandonner. Leo essaye de rester calme et pense que tout s'arrangera jusqu'à que les beau-parents arrivent et fassent tout pour récupérer leur fille à nouveau. Prochaine étape, retrouver sa place dans la vie de sa femme. Et c'est pas gagné d'avance. Je m'arrête là sinon il n'y aura plus de surprises. Leo supporte toute cette situation avec un calme inimaginable. Forcément on se met à sa place, forcément on prend partie pour lui, forcément on est touché. Ils savent ce qu'ils font ces saligauds!

Vous l'aurez compris. The Vow est un film de filles qui fonctionne à merveille et qui plaira à tout cœur tendre. Messieurs vous laissez-vous tenter? Ce n'est pas du romantisme guimauve, c'est déjà ça. J'essaye de ne pas être trop dithyrambique parce que ce n'est pas non plus un grand film, bien qu'il m'ait vraiment plu et que je ne saurai que trop vous le conseiller! Rachel McAdams retrouve un type de rôle qui lui va comme un gant depuis The Notebook. Je reste un peu sceptique sur le charisme de Channing Tatum mais il a quelques scènes réussies.

Nous vendre un peu de rêve quand nous en avons besoin ? Mission réussie.


Je te promets, en français, avec une sortie française le 16 mai. En attendant, toujours le trailer :

mercredi 29 février 2012

Young Adult





Selon le magazine Première, Charlize Theron “livre la meilleure performance de sa carrière” - Ouais bon faut pas exagérer non plus, elle a été oscarisé la demoiselle. Young Adult est un très bon film, elle interprète son rôle dignement mais faut pas pousser.

Il y aussi que c'est une réalisation Jason Reitman et un scénario de Diablo Cody (la team de Juno), autant dire que ce n'est pas un film à rater.

Mavis (Charlize Theron, donc) est écrivain, ou plutôt « nègre » à Minneapolis. Divorcée et quelque peu ennuyée malgré la boule de poils qui l'accompagne et tout le confort moderne de son appartement (comme la Wii Fit), elle décide de retourner dans son patelin natal pour reconquérir son ex amour de lycée, Buddy Slade (Patrick « Patriiiiick » Wilson).

Attention, Mavis dans son temps n'était pas la plus gentille de la promo, quel accueil va-t-elle recevoir? Il faut dire que les bases ne sont pas très engageantes. En effet, le petit Buddy est marié et fraîchement papa! Mais c'est loin d'être un obstacle pour la grande blonde qui s'apprête à sortir le grand jeu!

Mavis est un personnage très complexe, tour à tour femme fatale ou crevarde saoule qui décuve dans sa chambre d'hôtel. Partir sur un coup de tête en pyjama, faut oser! Chacune de ses sorties est comme étudiée, préparée en avance (sauf pour le pyjama...quoi que) pour qu'elle soit parfaite (maquillage, tenue, manucure etc..); elle ne laisse rien au hasard. On ne peut pas dire que Mavis soit une fille aimable mais la demoiselle cache plusieurs facettes, montrées surtout à Matt, un ancien également mais dont la cotte de popularité était inversement proportionnelle à celle de Mavis. Tout ça pour dire qu'à la fin, on la plaint et on commence à penser que c'est pas tellement une peau de vache. Surprises au rendez-vous aussi, pour le côté « non, on ne s'ennuie pas! ».

Diablo Cody a encore pondu une petite perle, plus grinçante que Juno, et peut être également plus grave. On aime et on en redemande. A quand le prochain ?! En tout cas, la France n'aura pas longtemps à attendre pour celui-là.


Sortie le 28 mars 2012 ! En attendant,

mardi 28 février 2012

Like Crazy



Like Crazy est à classer dans les films indépendants qui ne payent pas de mine mais dont le charme est indéniable. Encore un film aussi qui se penche sur les relations à distance me direz-vous, mais celui-ci qui ne ressemble en rien (mais alors en rien) à Going the Distance (Trop loin pour toi en Français).

Anna est anglaise et étudie aux États-Unis grâce à un VISA étudiant, Jacob est américain, pas de problème (ou presque). Elle aime l'écriture et le journalisme, lui étudie le design (son meuble de prédilection : la chaise). Ces deux-là vont apprendre à se connaître, tomber amoureux et ne plus se quitter. Anna ira jusqu'à violer son autorisation de séjour. Malheureusement la justice la rattrape et elle est interdite de séjour aux États-Unis. S'en suit alors une difficile relation à distance. Ils feront tout pour se retrouver, envisageant même le mariage. Sauf que les procédures durent, et ils changent, évoluent et voient d'autres gens. Vont-ils s'oublier ou se retrouver?

Le film est formé de fragments de la relation entre Anna et Jacob. Les fragments peuvent occasionner une perte au niveau de l'histoire mais on en gagne en émotions. Selon moi cela renforce l'intrigue qui est d'autant plus tendue et le film est ainsi plus intimiste. Accrochez vous la fin est à mon avis une douche froide monumentale. C'est un plaisir de voir un film intelligent et qui ne vous laisse pas indifférent grâce à des interprétations justes et soignées par de jeunes gens talentueux.

Ah oui, moralité : ne pas jouer avec les VISA !

Sortie "prochainement" en France, en attendant take a look :

lundi 27 février 2012

W.E.

LA CRITIQUE ÉCLAIR


Second film de Madonna qui, à son âge, devrait arrêter la musique et rester sur le cinéma parce que je pense que ça lui réussit mieux.

W.E. S'intéresse à la sulfureuse relation du roi Edward VIII avec Mrs Wallis Simpson, divorcée. How shocking. En parallèle nous avons l'histoire 'moderne' de Wally, une jeune femme dont le mariage est loin d'être épanouissant. C'est pourquoi elle se réfugie dans l'histoire de Wallis et Edward, notamment grâce à des documentaires et une exposition à Sotheby's (salle d'enchères) où elle rencontre Evgeni, un gardien d'origine russe, qui est curieux d'en savoir plus sur cette femme littéralement fascinée par Wallis et Edward et qui passe ses journées à examiner les reliques du couple.

Dans les deux histoires, rien d'idyllique, W.E n'est pas un film léger, mais pourtant très prenant. Le film se concentre plus particulièrement sur Wallis, et prend le parti de raconter les événements de son point de vue. Outre une réalisation originale mais élégante, Madonna a soigné l'esthétique de son film grâce à la photo et aux costumes. De plus le quatuor principal est très efficace avec une mention spéciale à Abbie Cornish qui j'espère sera plus présente à l'écran à l'avenir. W.E, un vrai coup de cœur.

Pour finir, je ne dirai qu'une chose : Wallis/Edward ↔ Wally/Evgeni. Was it meant to be?

En attendant le 9 mai prochain en France, voilà la bande-annonce :

 

samedi 28 janvier 2012

50/50



LA CRITIQUE ÉCLAIR



Une chance sur deux de (sur)vivre. A la manière de Juno, 50/50 essaye et réussi à parler d'un sujet  très sérieux avec légèreté et respect. Une ressemble marquée par l'affiche française, très inspirée. Ce n'est pas parce que nous rions que nous nous moquons, ou que nous ne comprenons pas la gravité du cancer. Voilà le pari lancé, et remporté haut la main par Jonathan Levine et son équipe.

Adam (Joseph Gordon-Lewitt dont le talent est encore une fois prouvé) a 27 ans et doit gérer l'annonce de son cancer, tout comme doivent gérer sa mère, sa petite-amie et son meilleur ami et plus tard son psy, parce que tous seront avec lui mais à leurs manières. Son meilleur ami (Seth Rogen) aura un grand rôle à jouer pour le soutenir. Point de départ de l'auto-gestion de la maladie, il « ne boit pas, ne fume pas, et recycle » donc pourquoi lui?

Comment le cancer peut affecter nos relations aux autres et à nous-mêmes est une partie essentielle de ce film sans prétention, diablement efficace et au casting alléchant. Adam se refermera-t-il sur lui-même ou sera-t-il « cool » face à son cancer, comment ses amis et sa famille réagiront-ils; voilà les principales questions auxquelles le film répondra.

C'est quand un film nous renvoie un kaléidoscope d'émotions que nous pouvons dire qu'il est réussi. Résultat, ce film est très réussi. Procurez-vous le DVD si vous l'avez manqué en salles !

mercredi 25 janvier 2012

Coriolanus



Premier essai de Ralph Fiennes derrière la caméra très prometteur pour cet acteur dont l'impeccable réputation (même avec Voldemort) n'est plus à refaire. Pour se lancer, l'acteur-réalisateur s'est attelé à rien moins que le grand Shakespeare avec une nouvelle, mais d'une pièce peu connu, Coriolanus, une tragédie. Il a transposé les événements de la pièce dans un univers militarisé qui ressemble fortement au sud de l'Europe.

Une guerre fait rage entre deux villes, entre deux leaders militaires, Martius (plus tard surnommé Coriolanus, joué par le réal') et Aufidius (mon écossais favori Gerard Butler). Si déjà les noms ne vous font pas penser à du Shakespeare... ! Martius, après sa victoire à Corioles (d'où le surnom) a droit à tous les honneurs, jusqu'à même pouvoir siéger au conseil. Mais certains ne l'entendent pas de cette façon et parviennent même à faire exiler le courageux soldats en persuadant la plèbe. Coriolanus compte se venger, et pour cela il ne voit qu'une seule solution...

Le plus perturbant je pense, c'est le mélange entre des scènes très modernes et la langue de Shakespeare, non pas l'anglais mais la versification gardée. Alors voir des soldats bien bourrus parler en pentamètres iambiques, ça choque! D'autre part, le scénariste est resté très proche de l'intrigue originale. Je n'ai jamais lu Coriolanus mais je sais comment une pièce fonctionne. Chez Shakespeare, vous avez toujours un duo qui, soit commente l'action, soit agit comme porte parole de la foule, et j'en passe. Ici ces personnages sont bien présents, et parviennent, à eux deux, à convaincre la populace (un groupe de personnes bien défini) de faire bannir Coriolanus. Au final ce n'est pas très réaliste dans le contexte d'un film moderne à cause des changements d'idées radicaux, mais dans celui du théâtre élisabéthain, tout à fait.

Coriolanus est surprenant, dérangeant, intéressant. Intéressant parce que comme souvent chez Shakespeare, le personnage principal est troublé et agit instinctivement. Comme souvent également, il dote le personnage féminin principal – ici la mère de Coriolanus jouée par Vanessa Redgrave – d'une force et ténacité incroyable. Bref, ça vaut le détour.

- sortie française "prochainement," en attendant v'là le trailer-


lundi 23 janvier 2012

Oh My God ! The lady has A Dangerous Method

LA CRITIQUE ÉCLAIR


Oh My God ! C'est la terriblement drôle histoire de l'homme qui inventa le premier vibromasseur anti « hystérie » la fameuse maladie féminine réponse à toute fièvre, baisse de morale ou grosse colère envers la gente masculine! Le remède selon le Dr Dalrymple? L'orgasme. Mais quand il a trop de clientes, et seulement deux mains, il saisit l'opportunité d'embaucher le jeune Mortimer, médecin idéaliste qui se révolte contre les pratiques dépassée de la médecine.

Mortimer va intégrer la famille Dalrymple, et rencontrer les filles de la maison : la simple et vertueuse Emily et la sauvage et pionnière Charlotte qui, contre l'avis paternel, aide les plus démunis de Londres.

Ce film soulève en filigrane les problèmes de l'ère victorienne, à savoir entre autres la condition des femmes, et l'évolution de la médecine et de l'hygiène, sans pour autant nous donner de bonnes doses de fou rires ! A voir sans hésiter. 



Luc Besson a relevé avec brio le défi de présenter l'histoire d'une femme assez hors du commun dont le combat politique continue encore aujourd'hui en Birmanie. La particularité du film tient dans le point de vue pris par Besson. Aung San Suu Kyi est en effet mariée à un Professeur anglais, Michael Aris. Comment l'isolement a-t-il affecté leur vie de famille est l'une des principale questions traitée ici.

Le film partage une émotion incroyable, tant pour ce couple que dans la ferveur et la détermination avec laquelle Aung San Suu Kyi s'est battue (à l'époque en tout cas, le combat continue toujours) pour établir une démocratie dans son pays. Besson ne déçoit pas, loin de là !




J'attendais impatiemment ce film dont la brochette d'acteurs que j'affectionne était particulièrement alléchante. Malheureusement le film n'était pas au niveau de mes espérances.

Le Dr Jung traite par la psychanalyse le désordre mental de Mlle Spielrein, qui deviendra bientôt sa maîtresse aux goûts masochistes prononcés. Jung deviendra également le grand ami du célèbre Freud. De là partira la bataille idéologique des débuts de la psychanalyse.

Je n'ai pas aimé le jeu de Keira Knightley, et encore moins son personnage trop lunatique, pas assez travaillé à mon goût. Michael Fassbender et Viggo Mortensen sont toujours impeccables, sans parler de Vincent Cassel. Mais cependant il manque quelque chose...

Malgré une esthétique indéniable, le film reste brouillon, les différentes étapes sont trop hachées et  sans véritablement de liens. Les scènes ne sont pas fluides comme on pourrait l'espérer. Nous sommes dans un conflit permanent, autant pour les idées soutenues qui sont les prémices de la psychanalyse que pour les émotions des personnages. Ce qui résulte que le spectateur lui aussi est dans un état dubitatif à la fin de la projection.

dimanche 22 janvier 2012

Hugo




Un autre événement en demi-teinte de la fin d'année 2011 c'est Martin Scorsese qui s'essaye au film pour enfants. Mais ça c'est presque de la publicité mensongère. Certains pensent que le pari n'est pas réussi, moi je pense que tout dépend de notre état d'esprit et de nos attentes. Hugo n'est un film pour enfants que dans le nom.

En effet c'est l'histoire d'un enfant, Hugo Cabret, qui a la particularité de vivre dans les murs de la Gare de l'Est de Paris où son travail consiste à s'occuper des horloges de la gare. Le pourquoi du comment je vous laisse le découvrir dans le film. L'autre travail de Hugo, c'est de réparer un petit automate dont la mystérieuse clé est en forme de cœur. Son autre challenge? Échapper au génial Sacha Baron Cohen, le méchant chef de la gare à la jambe « bionique ». Mais bientôt Hugo fera des rencontres capitales : Papa Georges, le fabricant de jouet et sa nièce Isabella – Ben Kingsley et Chloe Moretz. Elle sera sa partenaire d'aventure, il en sera indirectement l'objet.

Hugo est en fait divisé en deux parties très distinctes : la première consiste à découvrir le secret du petit automate cher au cœur d'Hugo. Ceci étant fait, on peut passer à la suite de l'intrigue, beaucoup plus intimiste et émouvante. Le vrai nom de Papa Georges, apprend-on, est George Méliès, LE cinéaste des années 1900. S'en suit un très joli hommage, sensible, respectueux au cinéma de Méliès. C'est là que le film de Scorsese peut surprendre parce que cette partie plus personnelle du film n'a jamais été révélée. Les surprises, c'est bien, même si cet Hugo ne restera pas dans les annales. Les bons sentiments sont légions, ainsi que les personnages attachants comme le sont les occupants de la gare (du vendeur de journaux jusqu'au méchant policier). Le tout est très touchant, certes, et d'une grande esthétique, mais il manquait un certain je ne sais quoi. A saluer tout de même la performance du petit Asa Butterfield qui espérons poursuivra une belle carrière.

samedi 21 janvier 2012

My Week With Marilyn




Colin Clark est un jeune aristocrate anglais qui a une passion pour le cinéma et une détermination sans borne pour travailler dans  cette industrie. En 1956, il participe à une Sir Laurence Olivier's production dont le titre est The Prince and the Showgirl. Ce film n'est rien moins que la rencontre entre Sir Laurence Olivier et la star Hollywoodienne Marilyn Monroe. Tiré de ses mémoires, My Week With Marilyn raconte une partie du tournage ainsi que sa relation particulière avec l'actrice.

Même si le jeune homme rencontre une très jolie jeune femme (une Emma Watson fraîchement sortie de la franchise Harry Potter), bientôt le charme de Marilyn prendra le pas sur les premiers amours de Colin. Comme tous les hommes de l'époque, Colin est fasciné par Marilyn Monroe. Pourtant cette fascination se transformera petit à petit en amitié pour devenir de plus forts sentiments. Il faut dire que la star Hollywoodienne ne sera pas totalement innocente et encouragera le jeune homme.

Colin sera peut être le seul à vraiment comprendre l'actrice, ou du moins le croit-il. Lunatique, dépressive, sérieuse ou s'amusant comme une gamine, ce n'est pas une seule Marilyn que nous propose ce film. La force de Michelle Williams réside dans sa capacité à rendre les multiples sentiments et facettes de l'actrice, montrée comme une femme complexe et difficile à gérer.

Cependant My Week With Marilyn est loin d'être un drame. Les personnages sont très attachants et souvent très drôles comme Eddie Redmayne (Colin) ou Judi Dench. Michelle Williams est également très impressionnante, digne d'être Oscarisée pour cette interprétation. Loin de vouloir faire autorité sur la personne – le personnage ? - de Marilyn, ce film n'est qu'une vision subjective, celle d'un jeune homme pour qui le cinéma était un rêve, et Marilyn une formidable aventure. Un de mes coup de cœurs de la fin 2011 !

- sortie en France le 4 avril prochain -

mardi 3 janvier 2012

[archives] Films vus en 2011

Janvier
1. Le Dernier Templier de Dominic Sena
2. Arrietty, Le petit monde des chapardeurs de Hiromasa Yonebayashi
3. Les Chemins de la liberté de Peter Weir (vo) et la critique éclair
Février 
4. The King's Speech de Tom Hooper (vo) et la critique complète
127 Hours de Danny Boyle (vo)
Burlesque de Steven Antin
Black Swan de Daren Aronofsky (vo)
5. Tron Legacy de Joseph Kosinski (vo 3D) 
Mars
6. Paul de Greg Mottola (vo) et la critique éclair
7. True Grit de Ethan & Joel Coen (vo)
8. We Want Sex Equality de Nigel Cole (vo) et la critique complète
9. Sans identité de Jaume Collet-Serra
10. L'Agence de George Nolfi et la critique complète
The Tourist de Florian Henckel von Donnersmarck (vo)
11. Never Let Me Go de Mark Romanek (vo) et la critique complète
Avril
The Fighter de David O. Russel (vo)
12. Sucker Punch de Zack Snyder et la critique complète
Rango de Gore Verbinski (vo)
13. Philibert de Sylvain Fusée et la critique éclair
14. Detective Dee : Le mystère de la flamme fantôme de Tsui Hark (vo)
Mai 
15. Source Code de Duncan Jones et la critique complète
16. Thor de Kenneth Branagh et la critique complète
17. Tous les soleils de Philippe Claudel  et la critique éclair
18. Minuit à Paris de Woody Allen (vo) et la critique éclair 
19. De l'eau pour les éléphants de Francis Lawrence
20. Priest de Scott Charles Stewart et la critique éclair
21. Very Bad Trip 2 de Todd Phillips
Juin
22. La Défense Lincoln de Brad Furman (vo)
23. X-Men: First Class de Matthew Vaughn (vo)
23. Beginners de Mike Mills (vo) et la critique complète
24. The Prodigies de Antoine Charreyron (3D)
25. Blue Valentine de Derek Cianfrance (vo) et la critique éclair
26. Limitless de Neil Burger (vo) et la critique éclair
27. Monsieur Papa de Kad Merad et la critique éclair
28. Pirates des Caraïbes: La Fontaine de Jouvence de Rob Marshall et la critique éclair
Juillet
29. Transformers 3 de Michael Bay et la critique éclair
30. Case départ de Thomas Ngijol, Fabrice Eboué et Lionel Steketee
31. Harry Potter et les Reliques de la Mort, Part 2 de David Yates (vo 3D)
32. Le sang des Templiers de Johnathan English
33. Cars 2 de John Lasseter et Brad Lewis
34. Mes meilleures amies de Paul Feig
Août
35. Super 8 de J.J. Abrams (vo)
36. La planète des singes: les origines de Rupert Wyatt (vo)
37. Killing Bono de Nick Hamm (vo) et la critique complète
38. Green Lantern de Martin Campbell (vo 3D)
39. Melancholia de Lars von Trier (vo)
40. Un jour de Lone Scherfig (vo)
41. Un monstre à Paris de Eric Bergeron (3D)
42. Cowboys et envahisseurs de Jon Favreau
43. Comment tuer son boss? de Seth Gordon (vo)
44. Captain America : First Avenger de Joe Johnston (vo)
45. Cadavres à la pelle de John Landis (vo)
Septembre
46. La Piel Que Habito de Pedro Almodovar (vo)
47. This Must Be the Place de Paolo Sorrentino (vo)
***Angleterre***
48. Tinker Tailor Soldier Spy de Tomas Alfredson (vo, of course!) et la critique complète
49. Jane Eyre de Cary Fukunaga
Octobre
50. Crazy Stupid Love de John Requa, Glenn Ficarra
51. Perfect Sense de David MacKenzie et la critique complète
52. Footloose de Craig Brewer et la critique complète
53. Real Steel de Shawn Levy 
54. The Three Musketeers de Paul W.S. Anderson et la critique complète
55. Anonymous de Roland Emmerich et la critique complète
Novembre
56. The Adventures of Tintin: Secret of the Unicorn de Steven Spielberg et la critique éclair
57. In Time de Andrew Niccol et la critique éclair
58. The Help de Tate Taylor et la critique éclair
59. Arthur Christmas de Sarah Smith
60. Immortals 3D de Tarsem Singh
61. Twilight : Breaking Dawn - part 1 de Bill Condon et la critique semi-complète
62. My Week with Marilyn de Simon Curtis et la critique complète
63. The Deep Blue Sea de Terence Davies 
Décembre
64. Hugo de Martin Scorsese (3D) et la critique complète
65. New Year's Eve de Garry Marshall
***France***
66. Oh My God ! de Tanya Wexler (vo)
67. The Lady de Luc Besson (vo) 
68. Intouchables de Eric Toledano et Olivier Nakache
69. A Dangerous Method de David Cronenberg (vo)