jeudi 7 août 2014

Albert à l'ouest






Aperçu de l'histoire. Albert est un éleveur de moutons à part, complètement nul, qui s’interroge beaucoup sur son époque et fait remarquer tout au long du film ô combien il est facile de mourir à cette époque –d’où en VO : A Million Ways to Die in the West. Quand Albert se fait larguer par la belle Louise (Amanda Seyfried), son monde s’effondre. L’arrivée d’Anna (Charlize Theron) va l’aider à changer, et peut-être même à reconquérir la belle. Sauf qu’Anna est la femme du truand Clinch Leatherwood (référence à Clint Eastwood ?!) et qu'on sent les problèmes se pointer.

Délires assurés.

Seth MacFarlane s’est fait connaître grâce à son ourson parlant TED. A deux siècles d’écart, l’acteur-réalisateur-scénariste nous envoie en 1882, dans l’ouest américain pour une comédie/parodie subversive et complètement en accord avec l’univers du personnage MacFarlane.

Explications.
TED ne faisait pas dans la dentelle au niveau de l’humour gras et vulgaire. J’avais oublié ce détail jusqu’aux premières paroles du héros (joué par notre bon vieux Seth) de ce que je peux maintenant appeler « le style MacFarlane ». De quoi faire retomber l’enthousiasme provoqué par le générique qui nous met tout de suite dans l’ambiance Western. Personnellement l’humour bite-pipi-caca, très peu pour moi. Ça ne sert pas l'histoire, et soyons honnête ces blagues ne sont pas drôles du tout. 

Pourtant Albert à l’ouest aurait pu être simplement génial s'il y avait eu moins d'égarements obscènes et inutiles. Des références à gogo (Retour vers le futur, Mila Kunis, Django…), des caméos (Christopher Lloyd, Ewan McGregor, Ryan Reynolds, Jamie Foxx,…), autant de points très positifs qui mettent le film en valeur. Au final j’ai beaucoup aimé l’univers parodique, les références et donc ce style d'humour. Du côté du très bon aussi, il y a Neil Patrick Harris et son personnage de moustachu avec une scène de bal pourquoi pas legen-wait for it-dary. En fait tout le casting est très bon et les personnages hauts en couleurs. Alors au final on oublie assez vite les petits défauts cités plus haut. Enjoy.




mercredi 6 août 2014

New York Melody




New York Melody s’inscrit dans la lignée des feel-good movies tels que Little Miss Sunshine ou Juno . Il a été annoncé comme favori de l’été 2014 et martelé par les médias. Et pour cause. Un nouveau bol d’air frais ciné au milieu des blockbusters de l’été dont la musique folk ne peut que séduire. La BO, vite !!

Gretta quitte sa super star de boyfriend (Adam Levine de Maroon 5, bon choix), chante un soir dans un bar et se fait repérer par un producteur complètement largué qui veut la « signer » dans une scène d'ailleurs originale et qui transporte dans la musique et l’atmosphère du film. Elle se laisse finalement assez facilement séduire par le projet : elle a besoin de changement et lui de se ressaisir. Cette rencontre musicale va les remettre à flot.

L’idée du duo : faire un album dans la rue. Chaque chanson dans un lieu différent. Ce cadre urbain, cette aventure touchante et musicale fait du bien. Estampillé « comédie romantique »… par contre on repassera. Ce n’est pas Serendipity (Un Amour à New York avec Kate Beckinsale et John Cusack) non plus. Plutôt une comédie dramatique sur des personnes ayant le besoin de se retrouver et d’avancer – d’où le titre original : Begin Again

Donc pour résumer, que du positif : bonne musique, bon scénario, bonne réalisation, de bons acteurs, une bonne histoire. En bref un film qui vaut le détour par sa simplicité et son efficacité. Un coup de cœur.