samedi 28 janvier 2012

50/50



LA CRITIQUE ÉCLAIR



Une chance sur deux de (sur)vivre. A la manière de Juno, 50/50 essaye et réussi à parler d'un sujet  très sérieux avec légèreté et respect. Une ressemble marquée par l'affiche française, très inspirée. Ce n'est pas parce que nous rions que nous nous moquons, ou que nous ne comprenons pas la gravité du cancer. Voilà le pari lancé, et remporté haut la main par Jonathan Levine et son équipe.

Adam (Joseph Gordon-Lewitt dont le talent est encore une fois prouvé) a 27 ans et doit gérer l'annonce de son cancer, tout comme doivent gérer sa mère, sa petite-amie et son meilleur ami et plus tard son psy, parce que tous seront avec lui mais à leurs manières. Son meilleur ami (Seth Rogen) aura un grand rôle à jouer pour le soutenir. Point de départ de l'auto-gestion de la maladie, il « ne boit pas, ne fume pas, et recycle » donc pourquoi lui?

Comment le cancer peut affecter nos relations aux autres et à nous-mêmes est une partie essentielle de ce film sans prétention, diablement efficace et au casting alléchant. Adam se refermera-t-il sur lui-même ou sera-t-il « cool » face à son cancer, comment ses amis et sa famille réagiront-ils; voilà les principales questions auxquelles le film répondra.

C'est quand un film nous renvoie un kaléidoscope d'émotions que nous pouvons dire qu'il est réussi. Résultat, ce film est très réussi. Procurez-vous le DVD si vous l'avez manqué en salles !

mercredi 25 janvier 2012

Coriolanus



Premier essai de Ralph Fiennes derrière la caméra très prometteur pour cet acteur dont l'impeccable réputation (même avec Voldemort) n'est plus à refaire. Pour se lancer, l'acteur-réalisateur s'est attelé à rien moins que le grand Shakespeare avec une nouvelle, mais d'une pièce peu connu, Coriolanus, une tragédie. Il a transposé les événements de la pièce dans un univers militarisé qui ressemble fortement au sud de l'Europe.

Une guerre fait rage entre deux villes, entre deux leaders militaires, Martius (plus tard surnommé Coriolanus, joué par le réal') et Aufidius (mon écossais favori Gerard Butler). Si déjà les noms ne vous font pas penser à du Shakespeare... ! Martius, après sa victoire à Corioles (d'où le surnom) a droit à tous les honneurs, jusqu'à même pouvoir siéger au conseil. Mais certains ne l'entendent pas de cette façon et parviennent même à faire exiler le courageux soldats en persuadant la plèbe. Coriolanus compte se venger, et pour cela il ne voit qu'une seule solution...

Le plus perturbant je pense, c'est le mélange entre des scènes très modernes et la langue de Shakespeare, non pas l'anglais mais la versification gardée. Alors voir des soldats bien bourrus parler en pentamètres iambiques, ça choque! D'autre part, le scénariste est resté très proche de l'intrigue originale. Je n'ai jamais lu Coriolanus mais je sais comment une pièce fonctionne. Chez Shakespeare, vous avez toujours un duo qui, soit commente l'action, soit agit comme porte parole de la foule, et j'en passe. Ici ces personnages sont bien présents, et parviennent, à eux deux, à convaincre la populace (un groupe de personnes bien défini) de faire bannir Coriolanus. Au final ce n'est pas très réaliste dans le contexte d'un film moderne à cause des changements d'idées radicaux, mais dans celui du théâtre élisabéthain, tout à fait.

Coriolanus est surprenant, dérangeant, intéressant. Intéressant parce que comme souvent chez Shakespeare, le personnage principal est troublé et agit instinctivement. Comme souvent également, il dote le personnage féminin principal – ici la mère de Coriolanus jouée par Vanessa Redgrave – d'une force et ténacité incroyable. Bref, ça vaut le détour.

- sortie française "prochainement," en attendant v'là le trailer-


lundi 23 janvier 2012

Oh My God ! The lady has A Dangerous Method

LA CRITIQUE ÉCLAIR


Oh My God ! C'est la terriblement drôle histoire de l'homme qui inventa le premier vibromasseur anti « hystérie » la fameuse maladie féminine réponse à toute fièvre, baisse de morale ou grosse colère envers la gente masculine! Le remède selon le Dr Dalrymple? L'orgasme. Mais quand il a trop de clientes, et seulement deux mains, il saisit l'opportunité d'embaucher le jeune Mortimer, médecin idéaliste qui se révolte contre les pratiques dépassée de la médecine.

Mortimer va intégrer la famille Dalrymple, et rencontrer les filles de la maison : la simple et vertueuse Emily et la sauvage et pionnière Charlotte qui, contre l'avis paternel, aide les plus démunis de Londres.

Ce film soulève en filigrane les problèmes de l'ère victorienne, à savoir entre autres la condition des femmes, et l'évolution de la médecine et de l'hygiène, sans pour autant nous donner de bonnes doses de fou rires ! A voir sans hésiter. 



Luc Besson a relevé avec brio le défi de présenter l'histoire d'une femme assez hors du commun dont le combat politique continue encore aujourd'hui en Birmanie. La particularité du film tient dans le point de vue pris par Besson. Aung San Suu Kyi est en effet mariée à un Professeur anglais, Michael Aris. Comment l'isolement a-t-il affecté leur vie de famille est l'une des principale questions traitée ici.

Le film partage une émotion incroyable, tant pour ce couple que dans la ferveur et la détermination avec laquelle Aung San Suu Kyi s'est battue (à l'époque en tout cas, le combat continue toujours) pour établir une démocratie dans son pays. Besson ne déçoit pas, loin de là !




J'attendais impatiemment ce film dont la brochette d'acteurs que j'affectionne était particulièrement alléchante. Malheureusement le film n'était pas au niveau de mes espérances.

Le Dr Jung traite par la psychanalyse le désordre mental de Mlle Spielrein, qui deviendra bientôt sa maîtresse aux goûts masochistes prononcés. Jung deviendra également le grand ami du célèbre Freud. De là partira la bataille idéologique des débuts de la psychanalyse.

Je n'ai pas aimé le jeu de Keira Knightley, et encore moins son personnage trop lunatique, pas assez travaillé à mon goût. Michael Fassbender et Viggo Mortensen sont toujours impeccables, sans parler de Vincent Cassel. Mais cependant il manque quelque chose...

Malgré une esthétique indéniable, le film reste brouillon, les différentes étapes sont trop hachées et  sans véritablement de liens. Les scènes ne sont pas fluides comme on pourrait l'espérer. Nous sommes dans un conflit permanent, autant pour les idées soutenues qui sont les prémices de la psychanalyse que pour les émotions des personnages. Ce qui résulte que le spectateur lui aussi est dans un état dubitatif à la fin de la projection.

dimanche 22 janvier 2012

Hugo




Un autre événement en demi-teinte de la fin d'année 2011 c'est Martin Scorsese qui s'essaye au film pour enfants. Mais ça c'est presque de la publicité mensongère. Certains pensent que le pari n'est pas réussi, moi je pense que tout dépend de notre état d'esprit et de nos attentes. Hugo n'est un film pour enfants que dans le nom.

En effet c'est l'histoire d'un enfant, Hugo Cabret, qui a la particularité de vivre dans les murs de la Gare de l'Est de Paris où son travail consiste à s'occuper des horloges de la gare. Le pourquoi du comment je vous laisse le découvrir dans le film. L'autre travail de Hugo, c'est de réparer un petit automate dont la mystérieuse clé est en forme de cœur. Son autre challenge? Échapper au génial Sacha Baron Cohen, le méchant chef de la gare à la jambe « bionique ». Mais bientôt Hugo fera des rencontres capitales : Papa Georges, le fabricant de jouet et sa nièce Isabella – Ben Kingsley et Chloe Moretz. Elle sera sa partenaire d'aventure, il en sera indirectement l'objet.

Hugo est en fait divisé en deux parties très distinctes : la première consiste à découvrir le secret du petit automate cher au cœur d'Hugo. Ceci étant fait, on peut passer à la suite de l'intrigue, beaucoup plus intimiste et émouvante. Le vrai nom de Papa Georges, apprend-on, est George Méliès, LE cinéaste des années 1900. S'en suit un très joli hommage, sensible, respectueux au cinéma de Méliès. C'est là que le film de Scorsese peut surprendre parce que cette partie plus personnelle du film n'a jamais été révélée. Les surprises, c'est bien, même si cet Hugo ne restera pas dans les annales. Les bons sentiments sont légions, ainsi que les personnages attachants comme le sont les occupants de la gare (du vendeur de journaux jusqu'au méchant policier). Le tout est très touchant, certes, et d'une grande esthétique, mais il manquait un certain je ne sais quoi. A saluer tout de même la performance du petit Asa Butterfield qui espérons poursuivra une belle carrière.

samedi 21 janvier 2012

My Week With Marilyn




Colin Clark est un jeune aristocrate anglais qui a une passion pour le cinéma et une détermination sans borne pour travailler dans  cette industrie. En 1956, il participe à une Sir Laurence Olivier's production dont le titre est The Prince and the Showgirl. Ce film n'est rien moins que la rencontre entre Sir Laurence Olivier et la star Hollywoodienne Marilyn Monroe. Tiré de ses mémoires, My Week With Marilyn raconte une partie du tournage ainsi que sa relation particulière avec l'actrice.

Même si le jeune homme rencontre une très jolie jeune femme (une Emma Watson fraîchement sortie de la franchise Harry Potter), bientôt le charme de Marilyn prendra le pas sur les premiers amours de Colin. Comme tous les hommes de l'époque, Colin est fasciné par Marilyn Monroe. Pourtant cette fascination se transformera petit à petit en amitié pour devenir de plus forts sentiments. Il faut dire que la star Hollywoodienne ne sera pas totalement innocente et encouragera le jeune homme.

Colin sera peut être le seul à vraiment comprendre l'actrice, ou du moins le croit-il. Lunatique, dépressive, sérieuse ou s'amusant comme une gamine, ce n'est pas une seule Marilyn que nous propose ce film. La force de Michelle Williams réside dans sa capacité à rendre les multiples sentiments et facettes de l'actrice, montrée comme une femme complexe et difficile à gérer.

Cependant My Week With Marilyn est loin d'être un drame. Les personnages sont très attachants et souvent très drôles comme Eddie Redmayne (Colin) ou Judi Dench. Michelle Williams est également très impressionnante, digne d'être Oscarisée pour cette interprétation. Loin de vouloir faire autorité sur la personne – le personnage ? - de Marilyn, ce film n'est qu'une vision subjective, celle d'un jeune homme pour qui le cinéma était un rêve, et Marilyn une formidable aventure. Un de mes coup de cœurs de la fin 2011 !

- sortie en France le 4 avril prochain -

mardi 3 janvier 2012

[archives] Films vus en 2011

Janvier
1. Le Dernier Templier de Dominic Sena
2. Arrietty, Le petit monde des chapardeurs de Hiromasa Yonebayashi
3. Les Chemins de la liberté de Peter Weir (vo) et la critique éclair
Février 
4. The King's Speech de Tom Hooper (vo) et la critique complète
127 Hours de Danny Boyle (vo)
Burlesque de Steven Antin
Black Swan de Daren Aronofsky (vo)
5. Tron Legacy de Joseph Kosinski (vo 3D) 
Mars
6. Paul de Greg Mottola (vo) et la critique éclair
7. True Grit de Ethan & Joel Coen (vo)
8. We Want Sex Equality de Nigel Cole (vo) et la critique complète
9. Sans identité de Jaume Collet-Serra
10. L'Agence de George Nolfi et la critique complète
The Tourist de Florian Henckel von Donnersmarck (vo)
11. Never Let Me Go de Mark Romanek (vo) et la critique complète
Avril
The Fighter de David O. Russel (vo)
12. Sucker Punch de Zack Snyder et la critique complète
Rango de Gore Verbinski (vo)
13. Philibert de Sylvain Fusée et la critique éclair
14. Detective Dee : Le mystère de la flamme fantôme de Tsui Hark (vo)
Mai 
15. Source Code de Duncan Jones et la critique complète
16. Thor de Kenneth Branagh et la critique complète
17. Tous les soleils de Philippe Claudel  et la critique éclair
18. Minuit à Paris de Woody Allen (vo) et la critique éclair 
19. De l'eau pour les éléphants de Francis Lawrence
20. Priest de Scott Charles Stewart et la critique éclair
21. Very Bad Trip 2 de Todd Phillips
Juin
22. La Défense Lincoln de Brad Furman (vo)
23. X-Men: First Class de Matthew Vaughn (vo)
23. Beginners de Mike Mills (vo) et la critique complète
24. The Prodigies de Antoine Charreyron (3D)
25. Blue Valentine de Derek Cianfrance (vo) et la critique éclair
26. Limitless de Neil Burger (vo) et la critique éclair
27. Monsieur Papa de Kad Merad et la critique éclair
28. Pirates des Caraïbes: La Fontaine de Jouvence de Rob Marshall et la critique éclair
Juillet
29. Transformers 3 de Michael Bay et la critique éclair
30. Case départ de Thomas Ngijol, Fabrice Eboué et Lionel Steketee
31. Harry Potter et les Reliques de la Mort, Part 2 de David Yates (vo 3D)
32. Le sang des Templiers de Johnathan English
33. Cars 2 de John Lasseter et Brad Lewis
34. Mes meilleures amies de Paul Feig
Août
35. Super 8 de J.J. Abrams (vo)
36. La planète des singes: les origines de Rupert Wyatt (vo)
37. Killing Bono de Nick Hamm (vo) et la critique complète
38. Green Lantern de Martin Campbell (vo 3D)
39. Melancholia de Lars von Trier (vo)
40. Un jour de Lone Scherfig (vo)
41. Un monstre à Paris de Eric Bergeron (3D)
42. Cowboys et envahisseurs de Jon Favreau
43. Comment tuer son boss? de Seth Gordon (vo)
44. Captain America : First Avenger de Joe Johnston (vo)
45. Cadavres à la pelle de John Landis (vo)
Septembre
46. La Piel Que Habito de Pedro Almodovar (vo)
47. This Must Be the Place de Paolo Sorrentino (vo)
***Angleterre***
48. Tinker Tailor Soldier Spy de Tomas Alfredson (vo, of course!) et la critique complète
49. Jane Eyre de Cary Fukunaga
Octobre
50. Crazy Stupid Love de John Requa, Glenn Ficarra
51. Perfect Sense de David MacKenzie et la critique complète
52. Footloose de Craig Brewer et la critique complète
53. Real Steel de Shawn Levy 
54. The Three Musketeers de Paul W.S. Anderson et la critique complète
55. Anonymous de Roland Emmerich et la critique complète
Novembre
56. The Adventures of Tintin: Secret of the Unicorn de Steven Spielberg et la critique éclair
57. In Time de Andrew Niccol et la critique éclair
58. The Help de Tate Taylor et la critique éclair
59. Arthur Christmas de Sarah Smith
60. Immortals 3D de Tarsem Singh
61. Twilight : Breaking Dawn - part 1 de Bill Condon et la critique semi-complète
62. My Week with Marilyn de Simon Curtis et la critique complète
63. The Deep Blue Sea de Terence Davies 
Décembre
64. Hugo de Martin Scorsese (3D) et la critique complète
65. New Year's Eve de Garry Marshall
***France***
66. Oh My God ! de Tanya Wexler (vo)
67. The Lady de Luc Besson (vo) 
68. Intouchables de Eric Toledano et Olivier Nakache
69. A Dangerous Method de David Cronenberg (vo)

[archives] Lectures de 2011

Janvier
1. Robert Louis Stevenson, The Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde
2. Henry James, The Turn of the Screw 
3. Stephanie Barron, Jane Austen et le Révérend 
4. Michael Kramp, Disciplining Love : Jane Austen and the Modern Man 
Février 
5. Pierre-Louis Giannerini, Amour et érotisme dans la sculpture romane 
6. Joseph Sheridan Le Fanu, Carmilla
7. Jane Austen, Pride and Prejudice
8. Gyles Brandreth, Oscar Wilde and the Candlelight Murders (fin)
Mars
9. Deborah Cartmell & Imelda Whelehan, Adaptations : From Text to Screen, Screen to Text (chapters)
10. Deborah Cartmell & Imelda Whelehan, The Cambrigde Companion to Literature on Screen (chapters)
11. Deborah Cartmell, Jane Austen's Pride and Prejudice: The Relationship Between Text and Film
12. Cornelia Funke, Sang d'encre 
Avril
13. Joyce Carol Oates, editor. The Oxford Book of American Short Stories
Robert Louis Stevenson, The Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde
Henry James, The Turn of the Screw 
14. Philippe Claudel, Trois petites histoires de jouets 
Mai
15. José Frèches, Les dix mille désirs de l'Empereur
16. Jasper Fforde, The Last Dragonslayer
Juin
17. Amy Tan, The Joy Luck Club
18. Iny Lorentz, La catin, 1
19. Cornelia Funke, Mort d'encre 
Juillet 
20. Jin Yi, Mémoires d'une dame de cour dans la Cité Interdite
21. Iny Lorentz, La catin, 2: La Châtelaine
22. Stephanie Barron, Jane Austen et l'arlequin
Août 
23. Benedetta Craveri, Reines et favorites, le pouvoir des femmes
24. Iny Lorentz, La catin, 3: Le testament de la catin 
25. Sue Townsend, La Reine et moi 
26. Mary Davys, The Accomplish'd Rake
Septembre 
27. Laurence Sterne, The Life and Opinion of Tristram Shandy, Gentleman
Octobre
28. Baldesar Castiglione, The Book of the Courtier
29. Thomas Hardy, Tess of the D'Ubervilles 
30. Erin Mackie, Rakes, Highwaymen, and Pirates. The Making of the Mordern Gentleman in the Eighteenth Century (selected chapters)
31. Homai J. Shroff, The Eighteenth-Century Novel: The Idea of the Gentleman 
32. M. C. Beaton, Belinda Goes to Bath
Novembre 
33. Simon Pegg, Nerd Do Well
34. Robert Winder, The Final Act of Mr Shakespeare 
35. Henrietta Leyser, Medieval Women: A Social History of Women in England 450-1500 
36. Audrey Niffenegger, The Time Traveler's Wife 
Décembre 
37. Philippa Gregory, The Virgin's Lover
38. Lesley Downer, La dernière concubine
39. Gyles Brandreth, Oscar Wilde and the Ring of Death
40. Cliffsnotes on Sterne's Tristram Shandy
41. A Bandry-Scubbi et M. Descargues-Grant, Tristram Shandy, Laurence Sterne (CAPES - Agrégation)