lundi 7 mai 2012

Avengers Assemble





Le moins que l'on puisse dire c'est que Marvel sait comment accrocher son public et le faire trépigner d'impatience pendant quelques années grâce aux solos des protagonistes Iron Man, Thor ou Captain America. La libération est arrivée fin avril 2012.

Les Avengers, c'est l'alliance de héros (Marvel) qui n'ont rien en commun (ou presque). Tony Stark aka Iron Man, Bruce Banner aka The Hulk, Natasha Romanoff aka Black Widow, Thor aka Thor, Steve Rogers aka Captain America et plus tard Clint Barton aka Hawkeye. Sacré brochette. Régale garantie.

Loki, demi-frère de Thor, n'a toujours pas digéré d'avoir été vaincu par le grand blond et son marteau et décide de forger une alliance avec des trucs bleu-dégoûtant pour envahir la Terre. Cela grâce au Tesseract que SHIELD et Nick Fury (le patron) ont récupéré et tentent de tirer profit. Le Tesseract, c'est un cube bleu à l'énergie hyper puissante vu dans Thor et qui permet de voyager d'un monde l'autre.

Ce premier Avengers est un film de mise en place du groupe. On retrouve brièvement chacun des univers des héros, récupérés par SHIELD pour sauver le monde. Les décors sont grandioses, et les effets spéciaux spectaculaires. On additionne les dollars à chaque scène. Le seul bémol, c'est une ressemblance trop grande à Transformers 3 pour la destruction de Manhattan. Ça aurait limite pu être le même film et ça, c'est moins bien. Il faut du spectacle d'accord, mais jusqu'où ira-ton dans la surenchère? N'empêche sinon qu'on rigole toujours autant grâce à Tony Stark notamment (« Legolas » m'a littéralement achevée, pour les 5 minutes suivantes), mais pas seulement. L'humour est bel et bien là et c'est ce qui fait la force de cette franchise Marvel, outre des personnages efficaces, comme toujours.

Côté détails, en vrac. SHIELD, c'est un peu Star Trek au niveau des uniformes. Je suis heureuse de voir enfin un peu de cohérence face à un héros-archer (bah oui, ça se recharge pas par miracle non plus...chose bien trop souvent oubliée). Loki – Hulk : un combat de verts. Même Jarvis était là! J'aime Loki, mais pas son casque. Est-ce qu'on s'étonne encore de l'irréalisme technologique? Nooon. Est-ce qu'on en veut encore? Ouiiii.


mercredi 2 mai 2012

Lock Out





En 2079, les prisons sont dans l'espace et expérimentent des traitements différents de la criminalité. Tous les criminels les plus dangereux sont regroupés sur une station appelée MS1 (Maximum Security1) où ils sont rayonnés dans des capsules, et sous un état de stase. En gros ils sont congelés, numérotés et archivés dans des rayons. Lors d'une mission humanitaire pour évaluer les dangers sanitaires et psychologiques de cette méthode, tout dérape. No way. Un prisonnier arrive à se libérer, à libérer ses 500 congénères et à prendre en otage la fille du président, qui en fait faisait partie de la-dite équipe. « Surprise! » Étonnant, non?

Guy Pearce est en très grande forme, toute musculature débordante du t-shirt et humour grinçant à souhait, dans ce film d'action et de science-fiction sans grande surprise mais tout à fait plaisant. Si en fait, il y avait tout de même une surprise, c'est que je m'attendais à beaucoup moins bien! Même si l'histoire est simple, la force du film reste Snow, l'ex-agent campé par Pearce. Le moins bien? Parce qu'il en faut un peu. La scène d'ouverture, un peu longue, bien que nécessaire pour mettre en place la sous-intrigue; suivi d'une course poursuite cette fois inutile digne d'un jeu vidéo. J'en avais presque mal aux yeux tellement les images de synthèses étaient flagrantes.

Les réalisateurs sont irlandais paraît-il, maintenant je comprends le choix des deux mutins principaux, qui ont des accents irlandais géniaux à couper au couteau. J'espère que vous irez le voir en VOST pour mieux comprendre.