dimanche 20 juin 2010

Le chant des sorcières



  



Magie. Amour. Prophéties. Une grande saga d'un auteur français avec des gentils très gentils et courageux, des méchants hautement malfaisants et certains qui se trouvent entre les deux. Mireille Calmel nous plonge dans la France de la fin du XVe siècle avec ses cours et étiquettes féodales, ses duels d'honneur ou bien encore ses légendes. Elle a de plus emprunté le vocabulaire de l'époque pour une meilleure immersion. Les premières pages furent difficiles, voire remplient de clichés, mais avec un peu d'habitude, une jouvencelle telle que moi eu tout le loisir de comprendre de quoi retournait le récit.

Le chant des sorcières, c'est avant tout l'histoire de trois femmes dont la destinée les entraînera malgré elles dans de dangereuses aventures de par l'Europe. Il y a tout d'abord Algonde, tout le portrait de Mélusine, elle est une descendante des fées des Hautes Terres d'Avalon, sur qui reposera de lourds fardeaux mais qui fera preuve d'un extraordinaire courage face aux manigances des fées. Ensuite vient Philippine de Sassenage. Envoutante de par sa beauté, Philippine, aussi appelée Hélène, est au centre d'une prophétie concernant un royaume magique perdu. Algonde, son amie, sa maîtresse (vous avez bien lu), sa servante, sera à ses côtés pour l'aider et la protéger. Et pour finir, nous suivrons également la route de Mounia, une des femmes du prince musulman Djem, dont le destin tout aussi tracé et important que Philippine et Algonde lui fera traverser l'Europe jusqu'à son Égypte natale.
Quant aux fées, c'est autour de la légende de la fée-sorcière Mélusine que Mireille Calmel a puisé son inspiration pour cette saga. Mélusine et ses sœurs Mélior et Plantine furent maudites par leur mère Présine. Celle-ci aidera d'ailleurs Algonde à déjouer les manipulations d'aussi bien Mélusine que de Présine. Il y a également Marthe, la servante-harpie privilégiée de dame Sidonie, la menace qui rôde tout autour de ces femmes et dont on en saura plus au fur et à mesure du premier tome. Les sœurs préparent leur vengeance mais une quête encore plus importante prend forme au fil des pages par l'entremise de fioles magiques à formes de pyramides.
Mais ces femmes ne seraient rien sans quelques hommes valeureux à leurs côtés qui plus que jamais serviront les prophéties et manigances des magiciennes. Mathieu est le promis d'Algonde; peut être trop amoureux comme je l'ai lu, il subira quelques malheurs. Venu d'Anatolie et en danger, Djem sera également au cœur des aventures et tombera sous le charme de Philippine. Le baron Jacques de Sassenage, ensuite, descendant de Mélusine fera tout ce qui est en son pouvoir pour sauver tout ce petit monde. D'une grande sagesse et d'une volonté à toute épreuve, Jacques sera le plus perspicace des personnages et l'un des plus fins stratèges. Pour finir avec les personnages, il me reste à vous parler d'Enguerrand de Sassenage, chrétien donc, qui sera aux côtés de Mounia l'égyptienne pour la protéger mais aussi l'aimer.
Ne vous méprenez pas, il me resterait une myriades de personnes à vous décrire. Je pense toutefois, afin de ne pas trop vous embrouillez, que je me tiendrai à ces principaux là.

Cette histoire regorge de mystères, d'histoires de familles et autres mensonges et manipulations. On ne peut que prendre partie pour ces femmes qui ne peuvent échapper à leurs destins et les affres de leurs cœurs. Ah l'amour, Mireille Calmel ne se lasse pas de montrer ce que l'on peut faire par amour, et par haine. La frontière entre l'amour et la haine est si fine. Rien n'est épargné, pas plus que les vits qui se gonflent et les jeunes gens qui se bélinent n'importe où et n'importe quand! Bien que j'aie lu Sade, il y a très peu d'œuvres où ces choses étaient clairement décrites. Eh bien pour le coup j'ai été surprise : ils (ou elle) ne pensent qu'à ça! En même temps, les différentes prophéties parlent d'enfants. Faut bien les faire que diantre! Plus sérieusement, après l'amour vient la confiance, celle de l'aimé(e), celle que l'ont met entre les mains d'êtres surnaturels dont on ne peut connaître les réelles intentions. Et enfin, cette histoire regorge de courage. Celui de jeunes filles devenant femmes pour survivre au mieux à leurs destinées. La route de la délivrance est longue, parsemée d'embuches et de manipulations. Et ce n'est pas fini.


Ce fut bien compliqué à rassembler. J'ai l'impression d'avoir dû expliquer l'intrigue d' Orgueil et Préjugés. Eh oui, il y a encore plus compliqué! L'auteur a si bien entremêlé les liens et destins qu'il est difficile de tout résumer. Lisez, imprégnez vous de l'époque et de ces personnages, Le Chant des sorcières en vaut le détour.
Foi de Marie je vous le dis également, ça ferait un super téléfilm en trois parties ! La suite aux prochains épisodes : Elora et Terra Incognita de la série Reine de Lumière

lundi 14 juin 2010

La Châtelaine de Vergy





Voici ma petite présentation de La Châtelaine de Vergy après la lecture des trois différentes versions proposées dans la version de Folio, parmi la vingtaine apparemment existante. Il m'est très difficile de parler d'une œuvre accompagnée d'un contexte qui m'est certes connu mais dont je n'ai, je pense, que beaucoup de clichés. Ce sera donc assez naïvement que je parlerai de La châtelaine de Vergy. Je ne me suis malheureusement pas intéressée à l'aspect historique de ses réécritures, je laisse ceci à notre spécialiste! C'est plus de ma perception de l'histoire, de chaque écriture, dont je vais parler.
L'histoire est assez simple. Un chevalier et la dame de Vergy s'aiment en secret depuis des années. La duchesse du domaine désire le fameux chevalier mais quand il se refuse, elle cherche à amadouer son duc de mari pour se venger. Sauf que le duc n'est pas si crédule pour l'instant et demande des explications au chevalier qui est, surtout, un ami. C'est alors que le chevalier sera obligé de livrer, même en toute confiance, son secret au duc. La duchesse, offusquée, force son époux à la mettre également dans la confidence, ce qui déclenchera le plan de vengeance et la perte des amants.
La Châtelaine de Vergy a, soyons extrêmement schématique, pour personnages principaux un gentil chevalier et une méchante duchesse qui veut un autre mâle dans son lit que le duc. Au final ce n'est peut être pas aussi manichéen, mais il y a tout de même de ça.

La première version est en vers, une traduction bienheureuse en français « courant » l'accompagne sur la page de droite. La seconde est en prose et signée Marguerite de Navarre, la langue contient quelques difficultés de compréhension mais rien de bien grave. La troisième, de Le Grand d'Aussy, est également en prose et présente une nouveauté. Seul le chevalier est singularisé par son prénom, Agolane.
Cette œuvre présente des caractères intéressants. La dame de Vergy est en effet d'après le titre l'héroïne mais c'est surtout ce que représente l'amour que lui porte le chevalier. C'est très beau en fait, le narrateur nous plonge dans les pensées de chaque personnages et les moments consacrés au chevalier sont, je trouve, les plus émouvants. Ce n'est pas un homme qui pervertit ou courtise une dame mais c'est une femme qui se fait diablesse et ne peut accepter le rejet d'un homme, vertueux qui plus est. Il sait qu'il ne devrait pas se confier au duc mais l'idée de perdre sa bien aimée ne lui est pas supportable. Amitié, remords, fidélité, vengeance. Tels sont les thèmes de cette histoire. La parole du duc est assez surprenante, ce qui intensifie encore plus la fin, que j'aime beaucoup d'ailleurs. C'est également très émouvant La morale est bien mise en évidence, et c'est le but recherché par l'auteur.
Ma remarque va sûrement paraître très contemporaine mais j'ai été amusée de la façon que la belle a de mourir. Il n'y a que dans les fictions où l'on peut voir des femmes littéralement mourir de désespoir en dix minutes, chapeau. Moi, cynique? A peine.
Enfin, ma préférence va aux réécritures qui présentent une écriture plus riche. Cela dit, on perd la notion de conte qui se détache du manuscrit original. Pour la version en vers, on imagine très bien le troubadour conter cette histoire au détour d'un banquet.

mercredi 9 juin 2010

The Gun Seller





The Gun Seller, or how dear now world-wide famous Hugh Laurie has come out his manuscript. Thanks to the success of his American adventure House MD, we have become acquainted with another face of Hugh Laurie. He is an actor, a humorist and now a writer. More exactly he is so from 1996, but it is hard to get so widely published in France when you are almost unknown. Celebrity definitely helps. I must admit I started this book frankly biased as I have been already fond of this man for many years. But now that I have finished my reading I can say that I liked it even if some points are debatable. 

To put it in a nutshell, Thomas Lang, a former military man and humble citizen of the crown, is at first engulfed in a story of arm dealers he does not fully understand. Then he will only act for the care of the girl he is attracted to, Sarah Woolf whose father tried to hire Thomas. And in the end, Thomas will bluff readers in his actions. Actually, Thomas has been hired to kill Alexander Woolf. Being a good man and not an assassin, he tries to find this Mr Woolf to warn him against his enemies. And from that point on will begin his adventures. All in all, he will have to deal with the American CIA, the British Department of Defense, a terrorist group and one or two influential arm dealers. 

It is a good start but it could have been better. Easy to say, isn't it? I think that some passages are somewhat muddled. I must admit that I was quite confused and lost a few times. In some cases it is on purpose, that is for sure, and this confusion is equivalent to cinema plots when we have to wait until the end to fully understand the true part of characters. The author had many good ideas but not as well handled in the story has he could have done. He leaves sometimes the reader puzzled with his protagonist and what the latter is doing. Even though not telling much may be a good device, here this way of building his intrigue is not satisfactory enough. Apart from the plot, The Gun Seller proves to be original in Hugh Laurie's writing style. With Laurie's roles in our mind, we cannot but see his character in his writing style : witty, ironic and cynical. Everything we like nowadays. It is pleasant to read if you do not attach too much importance to details.

samedi 5 juin 2010

Sex and the City 2




Il est des gens qui regardent les six saisons de Sex and the City toute l'année pour terminer sur le film, d'autres qui regardent le premier film juste avant le second ou d'autres encore qui se passent de révisions. Voilà quelques lignes récapitulatives si une petite remise à niveau s'impose! Sex and the City version cinéma nous offre une suite, attendue, aux aventures de nos quatre new-yorkaises préférées. Carrie est toujours avec Big qui roucoule et prépare les noces avant une légère catastrophe sentimentale. Miranda quant à elle habite toujours Brooklyn et subira des déconvenues conjugales alors que pour Charlotte tout n'est que bonheur. Enfin, Samantha oscille entre amies et amant via la liaison aérienne Los Angeles-New York. En somme il a des chagrins, des rires, des « honey moon » vacances entre filles et du bonheur, le tout aux couleurs de la mode et un peu du sexe – eh oui, nos quatre célibataires ne le sont plus vraiment
Pour lire une critique plus en détail, c'est par là.

Il est souvent dit que quand on aime passionnément une chose, notre vision et notre avis sera forcément biaisé, subjectif. Il m'est d'avis que dans certaines occasions, c'est parce qu'on aime passionnément que l'on est à même de critiquer plus justement. Pour le second film issu de la série, on prend les même et on recommence! Cette fois-ci les filles font leurs crises de la quarantaine et cinquantaine. Carrie ne voit pas le mariage de la même façon que son mari et s'interroge sur son métier d'écrivain. Charlotte est finalement surpassée par son rôle de mère. Miranda a des problèmes d'avocate parmi des avocats et Samantha lutte massivement contre les affres de la ménopause avec une quarantaine de pilules à ingérer par jour!
Carrie. A pour signe distinctif d'aimer la mode. Dans cet opus elle nous livre ses dernières créations : un appartement ultra chic-design-et-je-ne-sais-quoi et son dernier livre, le mariage en sujet.  Où est passée la fille qui rangeait des pulls dans son four? On ne retrouve ici qu'une obsessionnelle de la déco qui, excusez moi du peu, marche sur un parquet ultra clean avec des talons.  Et d'ailleurs, qui porte des talons aiguilles chez soi, hein?! Cherchez l'erreur. L'appartement est sympa mais il respire le luxe. Et le luxe, je commence à en avoir ras la casquette. Rolex, Gucci, Dior et j'en passe, c'est bien beau mais qu'elle est l'image pour le spectateur? Ça banalise les marques de luxe et passe pour les rendre accessible alors que non. Ça encourage le culte du luxe et je ne suis pas d'accord. Ce n'est peut être juste qu'un film mais ce serait une erreur de croire qu'il ne peut en rien affecter la vision des choses du spectateur. Je le vois chaque jour malheureusement. Bref, passons, on en est pas moins émerveillés quand on aime la mode. Au bout de deux ans de mariage, Carrie a le mal des sorties alors que Big préfèrerait rester tranquillement sur le canapé, centre apriori universel de la vie marital routinière.
Charlotte. Est maman de deux petites filles, dont une passe ses journées à pleurer. Harry, quasi inexistant. Elle compte sans arrêt sur la nounou sexy et sans soutien-gorge (détail qui est non sans importance) pour décompresser. Où est passé la Charlotte qui ne rêvait que d'être maman? On voit ici une bourgeoise surmenée qui ne peut vivre sans une aide à domicile. La belle a besoin de changer d'air.
Miranda. Celle là n'a pas énormément de problèmes, excepté un patron qui ne la supporte pas. Elle va juste se trouver du temps pour sa famille et des vacances.
Samantha. Pré-ménopausée, la quinquagénaire de la bande lutte pour paraître jeune en avalant des hormones à tort et à travers. C'est par une apparition de son grand amour Smith Jerod qu'elle va se voir offrir, à elle et ses 3 amies, un séjour de rêve et luxueux à outrance à Abu Dhabi. Attention à la tentation. Imaginez nos quatre américaines, et surtout Samantha, dans un pays où les femmes se doivent d'être discrète et où les rapports hommes-femmes sont interdits en public. Attention les dégâts. Pour couronner le tout, passez au souk et croisez ce bon vieux Aidan quand Carrie manque de nouveauté. Attention les cœurs.
On l'oublierait presque à la fin mais le film commence par des noces, et pas n'importe lesquelles : celles, également attendues, de notre "homo" préféré Stanford. Il se marie, et en blanc qui plus est! Tout est grandiose, tout est blanc, tout est gay, jusqu'au numéro orchestré par Liza Minelli, et on adore ça!  Ensuite vient le temps des fameuses vacances placées sous le signe de la détente et de la démesure. Se succèderont visites, farniente, et surviendront sans aucune surprise les déboires inhérents à un séjour dans un pays où la culture est si différente (cf Bridget Jones ou peut être même Bangkok aller simple) : choc des cultures, choc des caractères et j'en passe.

Le deuxième opus cinématographique de Sex and the City ne peut en aucun cas être un fiasco. Quand on aime la série on ne peut que se réjouir de voir encore un peu nos personnages favoris. Finalement c'est court six saisons, on en veut toujours plus. Elles nous manquent au final. J'ai remarqué une chose néanmoins : quelques aspects de la série manquent à l'appel. Chaque épisode était l'occasion de découvrir un autre article de Carrie, d'autres interrogations sur sa vie et ceux qui l'entourent. Il y a, ici, moins d'introspection, moins de formules chics, chocs et funs. Heureusement il nous reste l'humour de ces filles et leur vision de la vie américaine qu'on adore et qui nous fait rêver. Rêvons encore et toujours mes soeurs...

mercredi 2 juin 2010

Jack the Ripper


This is Jack the Ripper
Jack the Ripper
Sent through time
To come to kill you

I often have in mind these parts of the song Jack the Ripper by The Servant. And I told myself “Why not.” There is Jack the Ripper the band, the song, the books, the films and now exclusively for AnglophoniZ, there will be Jack the Ripper the article. Let's take a look at this period of English History.

London 1888, District of Whitechapel. A series of murders is the talk of the town. You are a girl at night in the East End London and you are afraid of walking alone. Your only thought is for the name on everyone's lips “Jack the Ripper.” What do you think of it as a beginning ?
The Whitechapel Murderer,” “Leather Apron” or “Jack the Ripper” pointed at the same one person but only the last name remained in our minds. This nickname has kept all his mystery with the years and the folklore of this gruesome story has not diminished because, actually, no one has been arrested, no one knows the end of the story or even what really happened. That's the distinctive feature of this case and what makes it popular. There were so many attacks at this period that we do not know exactly how many were committed by the Ripper. However historians, policemen and pseudo detectives agree on the number of 5 victims coined the “canonical five.” There were Mary Ann “Polly” Nicholls in Buck's Row, Annie “Dark Annie” Chapman at 29 Hanbury Street, Elizabeth “Long Liz” Stride in Berner Street and Catherine Eddowes in Mitre Square and finally Mary Jane “Black Mary” Kelly at 13 Miller's Court. The five of them died between August 31st and November 9th 1888 in a square of 400 meters in the middle of this “den of immorality.” The five of them were prostitutes and not very young, except one. The mutilations increased as the murders followed on. The modus operandi of the Ripper then included deep throat slashes, genital-area and abdominal mutilation, facial mutilations and even removal of internal organs.
As for the investigation itself, you could have said that it was a bloody mess! The newly appointed head of the Criminal Investigation Department (CID) Robert Anderson went to Switzerland very quickly when appointed to only return to England near the end of the attacks. Sir Charles Warren, the Metropolitan Police Commissioner was thus at the head of the investigation he has lead with a bad hand. For example, he ordered an important inscription to be washed away because he feared the citizens' reaction. But they have nonetheless reacted as promptly, a group of volunteer citizens, the Whitechapel Vigilance Committee, was formed because of their dissatisfaction with the police efficiency. Moreover, many letters aimed at helping the police were sent and examined whether they were useful or not.
Media also played an important part in these events. As I said before, attacks or murders were quite common but thanks to an arousal of media, Jack the Ripper became extremely famous. Actually his nickname was introduced to people thanks to the press. The murderer was supposed to have sent letters to the people in charge with this affair. Three letters have become well known and were called the “Dear Boss” letter in which he signed “Jack the Ripper” for the first time, the “Saucy Jack” postcard and the “From Hell” letter which came with a box containing half of a kidney. However, it was later claimed that these letters were sent by a journalist avid of publicity. As you see, there is another mystery concerning this case that will not be solved.

What if the media had not make a fuss out of these murders? Maybe our vivid imagination would not have so flourished and created so many works out of these events. What if the police has been more organise and efficient? Maybe the Ripper would have been caught. We will never know. There was – and still is - so many hypotheses, so many contradictions, so many miscarriage of justice and so many suspects that you could imagine almost what you wish. Even Queen Victoria take an interest in these events and fiercely asked her ministers to take care of it. All in all, the murders enable citizens and authority to be aware of the sanitary situation in the East End and in the decades following the murders the worst places were demolished. Now you may go to London and visit the murders sites. You too, be an expert in “ripperology” and make your own investigation.