mardi 3 avril 2012

Wrath of the Titans




 
Le Choc des Titans s'était terminé sur Persée heureux et en ménage, c'est pourquoi on peut se demander ce que les scénaristes peuvent bien nous concocter pour ce deuxième opus. Celui-ci d'ailleurs placé sous le signe du feu. Du feu par ci, du feu par là. On voit rouge et les titans sont en colère, sauf qu'il n'y en a qu'un, Kronos, papounet de Zeus, Poséidon et Hadès. Le premier a conclu un pacte avec le rebelle de service (toujours aussi rabat-joie celui-là) pour capturer Zeus et pouvoir a nouveau détruire l'humanité. Tout un programme!

On enchaîne les trahisons, les alliances et les preuves de bravitude (j'assume, je l'ai adoré). Les frères, les fils et les cousins jouent à je t'aime-moi non plus pendant 1h40, moins les combats, donc allez, 40 minutes. La franchise « titans », c'est une histoire de famille en fait.

Il doit y avoir en tout et pour tout 5 blagues dans le film. Enfin « blagues », jeu de mot ou pichenette verbale devrait-on plutôt dire. Mais elles sont drôles. C'est déjà ça parce que sinon ils ont tout pompé à Harry Potter et les escaliers de Poudlard pour le labyrinthe. Au passage, qui dit labyrinthe, dit Minotaure : dès que quelque chose y ressemble de près ou de loin, on a droit à un gros taureau, faudrait arrêter un jour. Passons ensuite à l'emprunt de 300 et son fameux cri spartiate pour le cri des soldats d'Andromède la guerrière. Ahouuu (disent-ils d'une voix virile).

Quelques personnages sortent du lot, merci à leur interprètes : Andromède (Rosamund Pike), Agénor (Toby Kebbell) et LA réussite de ce film Bill Nighy, parce que Bill Nighy est génial et qu'on ne peut que aimer son personnage d'Héphaïstos.

Des épreuves et des grosses bestioles dégoûtantes, rien de nouveau sous le soleil. On reprend le même schéma que le premier avec le mode « quête » mais en moins intéressant parce que cette fois nous connaissons tous les personnages ou presque, donc plus d'histoire, de mythologie à découvrir et plus (trop) de surprise. Il y a également des séquences qui ne servent absolument à rien, à part à dépenser des millions en effets spéciaux. Mais ça on s'en doutait, une part du public vient pour ça. Moi je viens pour les hommes musclés en jupettes. Disons que ça se regarde quoi.

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