dimanche 3 juillet 2011

Fête du Cinéma 2011

Du 25 Juin au 1er Juillet 2011. Six jours, cinq films. Petite rétrospective.


Blue Valentine 

Michelle Williams et Ryan Gosling s'aiment et se déchirent dans ce drame intimiste qui mêle deux époques différentes. Sont montées en parallèle les deux phases importantes du couple : le début de leur relation et leur descente aux enfers. On ne sort pas tout à fait indemne d'une telle séance où on assiste, impuissant, aux divergences du couple. Ce film n'aspire pas au gros budget et à la grande mise en scène, ce qui n'empêche en rien une démonstration efficace de sentiments, de profondeur et voire de malaise.

Limitless

Eddie Morra est un écrivain un peu raté qui peine à rendre quelques pages et vit n'importe comment. Cependant la chance lui sourit quand il tombe sur un ancien ami dealer qui lui promet la pilule miracle qui développe l'activité cérébrale. Il essaye et le miracle arrive. Sauf que le produit est peut être miraculeux mais aussi très dangereux, au point que sa vie, sa carrière et ses proches sont menacés. Au final Eddie se retrouve au beau milieu d'une étrange machination où il saura tirer son épingle du jeu. Par ailleurs, des éléments visuels audacieux parcourent ce film qui ne payait pas de mine au départ mais qui est somme toute fort plaisant.


Monsieur Papa

Réalisation de Kad Merad qui s'en sort plutôt bien même si l'histoire et le style comédie française restent classiques. Marie est un mère célibataire qui ne veut pas avouer la vérité sur le père de son fils Marius. Cet enfant en mal de figure paternelle fait tout pour attirer l'attention. Sa mère décide en dernier recours d'engager Robert (Kad) pour jouer le rôle du "papa retrouvé". Sauf que le gamin est moins bête qu'il n'y paraît mais profite de Robert comme d'un soutien et d'un ami, tout simplement. Bons sentiments sont de mise, accompagnés de rigolades. Une réalisation tout en finesse pour Kad Merad, un plaisir pour le spectateur.

Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence

Un Pirates sans Orlando ni Keira, certains pensent à une hérésie, moi je parle de bénédiction. Sparrow devient le héros de tous les plans, même Sirena ne pourra rien y faire. Rob Marshall est lui un réalisateur atypique pour un blockbuster de Bruckheimer. Il ne prend donc pas de risques, et se cantonne aux schémas des trois premiers sans affirmer sa différence. Par contre, la 'patte' Marshall se retrouve lors d'une très belle scène de danse entre Depp et Cruz. Bref, un volet agréable non exceptionnel pour une histoire sans originalité majeure et peut être intérêt, sauf de retrouver Depp dans la peau de Jack et l'univers Pirates des Caraïbes.
Transformers 3

Transformers est une franchise de films tirés en longueur, ce qui en fait une forme de film hybride où la philosophie Optimusienne se mêle à des scènes d'action sur-vitaminées, et parfois même trop (comme dans le 2). On sent pour ce volume une sorte de balance. Les scènes improbables sont reléguées à la fin, ce qui a pu ralentir les 2h35 de bobine même si ce n'était pas une mauvaise chose puisque ça change des explosions à la minute. Déjà qu'on a pas pu se débarrasser de la potiche...Un avis mitigé au final. Mais espérons qu'un 4 n'est tout de même pas prévu.

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