mercredi 4 septembre 2013

Le dernier pub avant la fin du monde



Simon Pegg, Nick Frost et Edgar Wright à nouveau réunis : je fonce ! Sans rien lire à son sujet, pas même le synopsis; c'est dire ma foi et ma fan-attitude pour eux. Après les excellents Shaun of the Deadet Hot Fuzz, le trio britannique revient avec en VO The World's End. D'après une interview vue sur Allociné, il s'agirait du troisième volet que constitue la trilogie Shaun/Hot Fuzz/World's End. Une trilogie pas comme les autres puisque les films n'ont rien à voir à part être parodique et ancré dans la culture britannique avec un accent sur l'amitié. Ce qui est somme toute un bon programme.

Le 22 juin 1990, Gary King et ses quatre acolytes, Andy, Peter, Steven et Oliver s'organisent ce qui devait être la meilleure soirée de leur vie: le défi de la golden mile. La golden mile c'est un barathon au cœur de leur ville Newton Haven: un trajet réglementé où une pinte au moins doit être bue dans chacun des 12 pubs qui la compose. Malgré une motivation hors du commun et un excès de tout, ils n'atteignent pas The World's End, qui est l'ultime pub.
Vingt ans plus tard, Gary n'a qu'une idée en tête : reformer le groupe désuni depuis longtemps et venir à tout prix à bout de la golden mile. Andy, Peter, Steven et Oliver ont bien changés, ils mènent des vies « normales » de citadins de petite bourgeoisie contrairement à Gary qui n'a pas -du tout- évolué depuis le lycée, gardant style vestimentaire et ses habitudes. Le choc est détonnant, pathétique et même un peu touchant. La psychologie des personnages va se développer au fur et à mesure mêlant mélo et comédie dans un dosage parfait.
La soirée sera très mouvementée, les langues se délieront et les tensions laissées 20 ans au placard referont surface. Et puis il y aura aussi LA grosse surprise du film dont je ne parlerai pas mais qui change radicalement le ton du film, passant de comédie dramatique à un délire aussi bizarre que drôle et bienvenu. Malgré des longueurs vers la fin, Le dernier pub avant la fin du monde vaut largement le détour! Pardonnez mon enthousiasme, mais c'est tellement rafraîchissant de voir ce film au milieu des blockbusters qui se ressemblent tous et qui n'ont plus aucune saveur.

On ne sait jamais où Pegg et Wright (au scénario) vont nous embarquer et c'est à nouveau le cas avec The World's End qui ne se prend pas au sérieux mais qui livre de super dialogues, des personnages aboutis qui tiennent la route et une histoire originale dans le pur style Pegg et Wright. Faut adhérer à l'humour british et à l'ambiance british, c'est certain. Mention spéciale aux noms des pubs de la golden mile, magistralement authentiques! Les noms des pubs anglais ont tous le même style, il y a des dizaines de « King's Head » ou « Whole in the Wall » et j'en passe. Souvenirs, souvenirs. En bref, pour une comédie déjantée et très bien menée, rendez-vous à The World's End pour l'Happy 2-hours




La golden mile

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire