lundi 14 novembre 2011

The Help of Tintin is In Time


3 CRITIQUES ECLAIRS
3 jours, 3 films, 3 styles



Dans le sud des années 1960, dans le Mississipi, les noirs n'avaient pas encore de droits civiques. Les femmes étaient employées comme domestiques et nourrices, et n'avaient pas même le droit d'utiliser la salle de bain de la maison.

C'est dans cette ambiance ségrégationniste qu'une jeune journaliste du coin nommée Skeeter va entreprendre un grand projet : retranscrire le témoignage de ces femmes qui s'occupent des maisons et des enfants des blancs. Ce ne sera pas une chose aisée parce que cela reste un acte illégal. Aucun nom ne sera divulgué. De par le courage de Skeeter et surtout de Abileen et Minny va naître une profonde amitié, un lien entre deux mondes qui aux dires de certains ne devaient jamais se rencontrer.

The Help est un film très émouvant, filmé sans fioritures et simplement très efficace aussi bien dans les rires que dans les larmes. On est à la fois touché par ces mots, ces souvenirs et ces anecdotes dévoilées par Abileen et Minny, mais on rit également énormément. C'est que Minny a un sacré caractère, sans parler de l'adorable Celia. Le sujet n'est certes pas léger mais la bonne dose d'humour incorporée est une plus value exceptionnelle. Ce n'est pas la lutte contre le racisme et les enjeux civiques qui sont au premier plan mais simplement un témoignage haut en couleurs de la vie de ces femmes du sud des États-Unis. Vous ne serez pas déçus, encore un film à inclure dans le palmarès 2011.




Réalisé en motion capture (combinaison noire pour les acteurs munie de capteurs qui numérisent leurs mouvements et expressions), Tintin est à nouveau une perle de technologie qui peut faire regretter les vrais acteurs. Pourtant pour Tintin l'effet n'est peut être pas mauvais, c'est une BD après tout, et quand on voit les films des 60s, on se dit qu'une houppette passe mieux en animé qu'en réel. C'est tellement bien fait que des fois on dirait qu'ils ont incrusté de vraies images au milieu des animations. J'avais peur de cette nouvelle adaptation et finalement ce fut une bonne surprise.

Pas besoin de revenir sur l'histoire, elle est assez connue pour zapper cette partie. Outre un professeur Tournesol qui nous manque, tout l'esprit de Tintin est là. Dupont et Dupont sont toujours aussi idiots (interprétés par les toujours aussi géniaux Simon Pegg et Nick Frost), Milou toujours aussi rusé même si bien moins mignon que dans l'œuvre originale.

Mis à part deux scènes d'action à grand spectacles un tantinet trop surréalistes, toute la production est bien menée avec de bonnes idées et somme toute de bons dialogues. Certes, rien ne remplacera les dessins animés de notre enfance, mais Spielberg a fait une bonne tentative. A voir avec d'autres opus.




Dans le monde de Will Salas, les humains ont été modifiés pour qu'à leur 25è année ils gardent leur apparence et commencent à devoir « gagner du temps » pour vivre. Ce monde est gouverné par les minutes, les heures, les jours. Pour payer, les gens doivent donner des minutes de leur vie. Dans les ghettos les plus pauvres du pays, l'espérance de vie est courte.

Will Salas (Timberlake) voit sa mère mourir dans ses bras parce qu'elle n'avait plus assez de temps de vie. Cet événement est le déclencheur pour Will qui commencera à se rebeller. C'est également à ce moment qu'un riche héritier lui donne quelques siècles de vie. Celle de Will va changer, mais c'est sans compter sur la police du temps (les timekeepers) qui ne cesseront de le traquer pour ce legs inespéré. Sur sa route apparaîtra Sylvia Weis, une héritière, et à eux deux ils bouleverseront l'économie.

Les idées sont là, c'est indéniable, mais elles sont pauvrement mises en  œuvre dans ce film de bandits-justiciers futuristes. Alors d'accord il y a des thèmes « forts » comme le culte de la beauté, la loi du plus riche, l'injustice et bla bla bla mais ça sent le réchauffé. Les psychologies simplistes laissent un sentiment mitigé. Même si Justin Timberlake n'est pas si mauvais acteur, ce film de science-fiction reste sans saveur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire