mardi 3 mai 2011

Source Code


Source Code est un film de science-fiction simili réaliste dont le personnage principal, le Capitaine Colter Stevens (Jake Gyllenhaal) évolue dans le code source. C'est quoi cette bête encore? Cette nouvelle technologie a été envisagée pour déjouer des attentats et autres catastrophes. Comment donc? Le code source est en fait la reproduction des huit dernières minutes de la vie d'une personne, toujours présentes dans la mémoire après le décès. Le film constitue en fait la première mission qui validera le potentiel de cette technologie. Stevens aura pour but de déjouer un attentat et ce, en trouvant le terroriste responsable. Pour ce faire, il sera transporté dans le code source et amené à revivre les 8 dernières minutes d'un des passagers du train explosé plus tôt dans la matinée.

Intrigue très bien ficelée qui me laisse tout de même perplexe, sûrement à cause d'un sentiment de déjà-vu (sans mauvais jeu de mot). Effectivement Source Code est une sauce légère aux ingrédients multiples (un peu de Déjà Vu pour le sujet même du film, un peu de Matrix pour les câbles, les mondes parallèles et la capsule de Jake). Le film étaye cependant une esthétique louable, sans fioritures et trop de clinquant. L'explosion, vu sous différents angles à mesure que l'on revit les événements, est toujours différente et ne plonge pas dans le spectaculaire non plus. Il y a de l'action sans en avoir, c'est troublant. En tout cas ça fait du bien.

Jake Gyllenhaal est clairement le maître du jeu, le film est focalisé sur lui. Quand il rentre dans le code source, c'est lui qui donne le rythme à sa partenaire Michelle Monaghan. Il s'adapte vite à sa mission et s'entiche de la belle (le tout un peu trop vite à mon goût). Mais bon, le film ne fait qu'une heure et demi, le pauvre n'a que huit (des fois longues) minutes pour déjouer un prochain attentat, faire du charme, et régler ses problèmes personnels. C'est qu'il est productif le Jake en huit minutes!

Source Code reste un film à tendance 'familial' (voir la fin), le méchant n'est pas machiavélique – à tendance soupe au lait, la belle est belle, l'amie est fidèle et le héros très héroïque. Ne remuez pas trop votre cerveau, tout est bien expliqué. J'accorde qu'un élément n'était pas évident à trouver (où est Stevens en réalité). Le film ne surprend pas mais détend grandement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire