dimanche 15 août 2010

L'Apprenti Sorcier


LA CRITIQUE ÉCLAIR




Deux ans après le deuxième opus Benjamin Gates, le trio Disney-Bruckheimer-Turteltaub reprend du service. Disney et Bruckheimer sont une valeur sûre du divertissement familial, quelque soit le réalisateur. Nous l'avons remarqué aussi bien pour Pirates des Caraïbes (Gore Verbinski), Benjamin Gates (Turteltaub) ou Prince of Persia (Mike Newell) en mai dernier. La spécificité du duo de producteurs réside dans une intrigue à la fois simple mais séduisante, un humour qui fait mouche et quelques acteurs "valeurs sûres" eux aussi pour soutenir l'édifice. L'Apprenti Sorcier cultive les trois : les histoires de sorciers ont la cote, on rigole bien -et souvent- et on aime toujours autant Nicolas Cage et Alfred Molina, bien qu'ils ne nous livrent pas leurs meilleures performances! Certes toutes les scènes sont prévisibles, les bons sentiments pleuvent mais le film se laisse voir ; les effets spéciaux sont agréables à regarder, aussi.
Merlin et Morgane, magie blanche et magie noire, les bons et leurs ennemis : une intrigue manichéenne qui commence en 740 pour aboutir dans les années 2000 où, enfin, Nicolas "Balthazar" Cage -fidèle de Merlin- trouve le descendant magique de ce dernier qui aura assez de puissance pour vaincre enfin Morgane et son fidèle Horvath (Alfred Molina). Sauf que voilà le gamin est très peu sûr de lui, traumatisé par sa première rencontre avec le magicien et il est féru de physique. Comment le persuader que la magie existe bel et bien, et surtout qu'il est né pour ça? Celle-ci est expliqué par le biais de phénomènes physiques dûs à l'utilisation du cerveau tout entier. C'est un nouvel angle d'approche, c'est une bonne idée mine de rien. Les sorciers usent de "tours" plutôt sympa, par contre le jeunot, malgré sa grande puissance supposé, reste quelque peu routinier. Les adeptes de Disney apprécieront la scène fantasia-esque, les adeptes de Nolan apprécieront toute la référence à Tesla. C'est beau à voir mais la scène avec la petite blonde -eh oui, parce qu'il en faut une dans le collimateur du jeunot- est un peu ridiculo-sentimentale.

Que le film soit moyennement réussi ou réussi, le public a l'assurance de passer un moment agréable. Pour ce film-ci, tous les ingrédients sont là mais pourtant la sauce ne prend pas pour que la recette soit inoubliable. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire