samedi 30 octobre 2010

Les Petits mouchoirs



Guillaume Canet est un réalisateur discret. D'abord Mon idole en 2002, puis Ne le dis à personne en 2006, Les Petits mouchoirs, sorti le 20 octobre dernier, continu à faire monter la cote du jeune premier.

Malgré un accueil bien mitigé de la part des critiques et notamment de celles qui soit-disant font « autorité » dans le milieu, le dernier né de la réalisation Canet semble rassembler l'avis des spectateurs dans le positif uniquement.

Les Petits mouchoirs nous plonge au cœur de l'histoire d'une bande de copains à un moment clé de leur amitié. L'un d'entre eux, Ludo (Jean Dujardin) vient de se faire percuter en scooter, ce qui constitue le premier moment choc du film. Malgré leur culpabilité, malgré leur inquiétude pour leur ami, le reste de la bande décide de partir comme prévu dans le sud pour leurs vacances annuelles.

Il y a d'abord Max, restaurateur riche et névrosé, et sa femme Véronique (François Cluzet et Valérie Bonneton), une adepte du bio qui essaye tant bien que mal de résonner son mari. Ensuite viennent Vincent et Isabelle (Benoît Magimel et Pascale Arbillot) dont le couple vacille suite à une remise en question de la part de Vincent. Il y a aussi Marie (Marion Cotillard) aux multiples amants, Antoine (Laurent Lafitte), obsédé par son ex compagne Juliette (Anne Marivin) et ses textos; et enfin Eric (Gilles Lellouche) le séducteur. Tous nous sont présentés avec leurs bagages. L'arbitre dans tout ça sera peut être Jean Louis (Joel Dupuch), et l'élément unificateur Ludo.

Ils vont devoir faire face à la culpabilité d'avoir laissé Ludo seul à l'hôpital ainsi qu'aux tensions possibles, et surtout suite à la révélation faite par Vincent à Max. Leur amitié à tous va être remise en question.


Malgré la mise en avant de sujets graves, on se surprend à rire. Guillaume Canet a su jouer sur les émotions, et ce tout en délicatesse. Joies, rires, peines, culpabilité ne sont que quelques exemples parmi les multiples sentiments que Canet à su transmettre à ses personnages, et par la même aux spectateurs. Des spectateurs qui ne sortent de la salle que plus troublés par ces 2h30 de vie qui passent en un rien de temps. Parce que oui, c'est vraiment les choses de la vie que Canet nous présente. Chacun peut se retrouver dans ses personnages, même s'ils apparaissent très caricaturaux. Par exemple, Antoine est agaçant du début à la fin et Max également, à cause de sa mauvaise humeur continuelle. Il y a que c'est franchement drôle, on rigole beaucoup à leurs dépend même si cela reste de la caricature.

La fin. Que dire de la fin. Malgré des longueurs peut être inutiles, il y a deux éléments symboliques, deux preuves d'amitié et d'union dont je ne pourrai pas parler mais qui me semblent magnifiques de Max, Vincent, Antoine et Eric d'une part et de Jean Louis d'autre part. Vous comprendrez quand vous l'aurez vu.


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