mardi 3 avril 2012

Mirror Mirror






Mirror Mirror on the wall, who's the fairest of them all?

Voilà une année placée sous le signe des contes de fées et de Blanche Neige en particulier, après la brillante série Once Upon a Time et avant le surprenant et attendu (même si ce n'est que par moi) Snow White and the Huntsman, Mirror Mirror revisite aussi le célèbre conte. Et quand je dis revisiter, je ne pèse pas mes mots. Les nains sont des voleurs à échasses, Snow se la joue Robin des Bois et on se croirait dans un pays mi-Narnia sous le règne de la Reine Blanche, mi-Alice au Pays des Merveilles sous le le règne de la Reine Rouge. Une bonne dose d'auto-dérision parcourt ce film (du moins on l'espère) tant les caricatures sont légions. Faut dire on rigole pas mal.

Le film commence sur Julia Roberts (the evil queen) qui nous raconte son histoire/l'histoire de Snow White via ce procédé à la mode qu'est l'animation. Joli, mais inutile dans le sens où nous connaissons cette histoire en long, en large et en travers. Mais apparemment il reste une diagonale à explorer, celle présentée par Tarsem le réalisateur qui par ailleurs laisse des pistes ouvertes qui nous laissent sur notre faim.

Alors, Snow s'échappe du château le temps de réaliser que sa belle-mère est vraiment une (biip) avec le peuple et voilà que la jeune veut faire la révolution. Mais comment? Tiens, pourquoi ne pas se rabattre sur le Prince sexy (mais stupide; bin oui c'est le prince, on va lui demander autre chose que d'être beau) pour l'aider dans la bataille. Mais ça, c'est sans compter sur la banqueroute de la Reine qui veut le Prince et son argent. Quelle femme vénale.

Dans tout ça, il faut dire que les acteurs principaux s'en tirent plutôt bien. Julia Roberts est méchante à souhait, et la jeune Lily Collins frêle et forte comme il se doit. Les nains sont géniaux, surtout celui en manque d'amour et quant au prince...j'en rigole encore.

Parlons des décors. Grandeur pour la Reine, décadence pour le peuple. On est d'accord. Outre l'irréalisme de tout l'univers, le plus drôle reste la neige. On est en hiver, il fait (normalement) froid mais le prince en caleçon (d'époque) et pied nus (vous comprendrez) peut se faire une marche de 5 kilomètres « à l'aise » sans gelures. Chapeau. Ensuite les nains et Snow se font un barbec au grand air (comme tout le monde en hiver!) et pour rejoindre le podium observez la neige type poudreuse qui miraculeusement dans les mains se transforme en boule bien compacte. La magie du cinéma me direz-vous.

Déjà que le film s'apprécie à demi-mesure, le générique de fin nous achève. Sans vouloir vous faire peur, je vous conseille de ne pas rester si vous ne voulez pas avoir un grand choc. Le réalisateur nous délivre un clip de la chanson du film grâce auquel je suis toujours sous le choc. De l'électro-bollywoodien haut en couleur qui fait vraiment peur. Hého, c'est un conte de fées! Bref, c'était Mirror Mirror.


Sortie française le 11 avril sous le titre Blanche Neige (aucune originalité)

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