Il est des gens qui regardent les six saisons de Sex and the City toute l'année pour terminer sur le film, d'autres qui regardent le premier film juste avant le second ou d'autres encore qui se passent de révisions. Voilà quelques lignes récapitulatives si une petite remise à niveau s'impose! Sex and the City version cinéma nous offre une suite, attendue, aux aventures de nos quatre new-yorkaises préférées. Carrie est toujours avec Big qui roucoule et prépare les noces avant une légère catastrophe sentimentale. Miranda quant à elle habite toujours Brooklyn et subira des déconvenues conjugales alors que pour Charlotte tout n'est que bonheur. Enfin, Samantha oscille entre amies et amant via la liaison aérienne Los Angeles-New York. En somme il a des chagrins, des rires, des « honey moon » vacances entre filles et du bonheur, le tout aux couleurs de la mode et un peu du sexe – eh oui, nos quatre célibataires ne le sont plus vraiment
Pour lire une critique plus en détail, c'est par là.
Il est souvent dit que quand on aime passionnément une chose, notre vision et notre avis sera forcément biaisé, subjectif. Il m'est d'avis que dans certaines occasions, c'est parce qu'on aime passionnément que l'on est à même de critiquer plus justement. Pour le second film issu de la série, on prend les même et on recommence! Cette fois-ci les filles font leurs crises de la quarantaine et cinquantaine. Carrie ne voit pas le mariage de la même façon que son mari et s'interroge sur son métier d'écrivain. Charlotte est finalement surpassée par son rôle de mère. Miranda a des problèmes d'avocate parmi des avocats et Samantha lutte massivement contre les affres de la ménopause avec une quarantaine de pilules à ingérer par jour!
Carrie. A pour signe distinctif d'aimer la mode. Dans cet opus elle nous livre ses dernières créations : un appartement ultra chic-design-et-je-ne-sais-quoi et son dernier livre, le mariage en sujet. Où est passée la fille qui rangeait des pulls dans son four? On ne retrouve ici qu'une obsessionnelle de la déco qui, excusez moi du peu, marche sur un parquet ultra clean avec des talons. Et d'ailleurs, qui porte des talons aiguilles chez soi, hein?! Cherchez l'erreur. L'appartement est sympa mais il respire le luxe. Et le luxe, je commence à en avoir ras la casquette. Rolex, Gucci, Dior et j'en passe, c'est bien beau mais qu'elle est l'image pour le spectateur? Ça banalise les marques de luxe et passe pour les rendre accessible alors que non. Ça encourage le culte du luxe et je ne suis pas d'accord. Ce n'est peut être juste qu'un film mais ce serait une erreur de croire qu'il ne peut en rien affecter la vision des choses du spectateur. Je le vois chaque jour malheureusement. Bref, passons, on en est pas moins émerveillés quand on aime la mode. Au bout de deux ans de mariage, Carrie a le mal des sorties alors que Big préfèrerait rester tranquillement sur le canapé, centre apriori universel de la vie marital routinière.
Charlotte. Est maman de deux petites filles, dont une passe ses journées à pleurer. Harry, quasi inexistant. Elle compte sans arrêt sur la nounou sexy et sans soutien-gorge (détail qui est non sans importance) pour décompresser. Où est passé la Charlotte qui ne rêvait que d'être maman? On voit ici une bourgeoise surmenée qui ne peut vivre sans une aide à domicile. La belle a besoin de changer d'air.
Miranda. Celle là n'a pas énormément de problèmes, excepté un patron qui ne la supporte pas. Elle va juste se trouver du temps pour sa famille et des vacances.
Samantha. Pré-ménopausée, la quinquagénaire de la bande lutte pour paraître jeune en avalant des hormones à tort et à travers. C'est par une apparition de son grand amour Smith Jerod qu'elle va se voir offrir, à elle et ses 3 amies, un séjour de rêve et luxueux à outrance à Abu Dhabi. Attention à la tentation. Imaginez nos quatre américaines, et surtout Samantha, dans un pays où les femmes se doivent d'être discrète et où les rapports hommes-femmes sont interdits en public. Attention les dégâts. Pour couronner le tout, passez au souk et croisez ce bon vieux Aidan quand Carrie manque de nouveauté. Attention les cœurs.
On l'oublierait presque à la fin mais le film commence par des noces, et pas n'importe lesquelles : celles, également attendues, de notre "homo" préféré Stanford. Il se marie, et en blanc qui plus est! Tout est grandiose, tout est blanc, tout est gay, jusqu'au numéro orchestré par Liza Minelli, et on adore ça! Ensuite vient le temps des fameuses vacances placées sous le signe de la détente et de la démesure. Se succèderont visites, farniente, et surviendront sans aucune surprise les déboires inhérents à un séjour dans un pays où la culture est si différente (cf Bridget Jones ou peut être même Bangkok aller simple) : choc des cultures, choc des caractères et j'en passe.
Le deuxième opus cinématographique de Sex and the City ne peut en aucun cas être un fiasco. Quand on aime la série on ne peut que se réjouir de voir encore un peu nos personnages favoris. Finalement c'est court six saisons, on en veut toujours plus. Elles nous manquent au final. J'ai remarqué une chose néanmoins : quelques aspects de la série manquent à l'appel. Chaque épisode était l'occasion de découvrir un autre article de Carrie, d'autres interrogations sur sa vie et ceux qui l'entourent. Il y a, ici, moins d'introspection, moins de formules chics, chocs et funs. Heureusement il nous reste l'humour de ces filles et leur vision de la vie américaine qu'on adore et qui nous fait rêver. Rêvons encore et toujours mes soeurs...
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